Royaume du Bretzelbourg
Royaume du Bretzelbourg (fr) Königreich von Bretzelbürg (zb) Koninkrije of Bretzelbourg (lo) | |||
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Données Politiques | |||
Langues | français zoll.bretzelbourgeois | ||
Capitale | Grobourg | ||
Type de Gouvernement | Monarchie Semi-Constitutionnelle | ||
Sa Majesté le Roi | Grobert Wilhelm-Albrecht IX de Grozapeiti | ||
Chef du Cabinet de SM | La Main du Roi | ||
Département des Affaires du Dehors | |||
Relations avec la CSH | Aucunes / Pays disparu | ||
Autres | |||
Système économique | n.c. | ||
Bibliothèque | aucune | ||
Forum | Archives numériques | ||
Site | Archives numériques | ||
À ne pas confondre avec la République du Bretzelburg.
Le Bretzelbourg (ou Royaume de Bretzelbourg à ne pas confondre avec la République du Bretzelburg) fut un pays apparu en avril 2012 et qui a disparu en mai 2012. Ce pays n'a jamais entretenu de relations diplomatiques officielles avec la CSH.
Sommaire
Géographie
Le Bretzelbourg fut une nation située en Mer de Nautia, faisant elle-même partie de la Mer Océane, sur l'Archipel de Nautia. Sa capitale était Grobourg.
Culture
Le Bretzelbourg était un État exclusivement «alpin», très renfermé sur lui même (sauf à l'occasion du concours micromondial de Gastronomie), semi-autocratique, aristocratique, traditionaliste et très arrogant. C'était une monarchie qui avait su conserver encore «aujourd'hui en 1922» la force de la suzeraineté et des rapports féodaux, imposant le respect des serfs à leur maître et des vassaux à leur seigneur. Des pratiques comme la corvée existaient toujours. Il se distinguait du Zollernberg par la valorisation de pratiques ancestrales et coutumières intégrées dans le droit Bretzelbourgeois et par une culture paysanne dominante.
Les moeurs du pays étaient très surveillées et il n'était pas bon de se faire prendre par la «Garde des Bonnes Manières» en train de mettre les coudes sur la table lors d'un repas, par exemple.
Au Bretzelbourg, on mangeait à sa faim ! Et le plat traditionnel, c'était bien évidemment le Bretzel, reconnu comme un assortiment nécessaire dans tout plat, qu'il soit salé ou sucré. Les sujets du Royaume attachaient une importance toute particulière à la gastronomie, mais le paradoxe était l'absence totale d'obésité dans la population. En effet, bien manger c'était apprécier le plat, manger à sa faim et conserver une place pour le repas d'après. Les Bretzelbourgeois s'imposaient ainsi un «régime gourmand» basé sur l'attente du repas qui suivait, pour le savourer. Ainsi savourer comptait tout autant que manger.
Langue
- Le "z" provennait de l'influence du Zollernberg et de des Zollernophones.
- Le "u" avec l'Umlaut ( ü ) était une caractéristique de l'alphabet Bretzelbourgeois. Il était donc conseillé de l'écrire ainsi.
- Le "r" était une consonne répétitive qui pouvait être placée dans chaque mot à la suite d'une voyelle, de sorte que la phrase soit qualifiée de "berlle". C'était l'aristocratie qui appliquait ce mode de langage soutenu. Si le mot contenait déjà un «r», placer un «r» même dans une autre position n'était alors pas nécessaire. Il était possible de ne pas placer un «r» dans un mot tant qu'il y en avait au moment un dans une phrase.
Par exemple, dans la phrase suivante «Cormment allez vous Mademoiselle ? Arvez vous vu les nourvelles de la guerre orpposant le Zollernberg et le Zaint-Empire ?», le «f» remplace le «v». Autre exemple : «Foulez fou m'épouser ?» L'unique formule de politesse, lorsqu'elle était adressée à un ami et à un proche, était «Bon appétit». Cela équivalait au «Cordialement» usuel.
Administration territoriale
Le pays était divisé en deux régions de métropole:
- Duché de Siegburg, dominé par l'influence de la langue zollernoise.
- Comté de Britannie-Lolande, où l'on parle lolandais avec le sourire.
En outre, le pays revendiquait des dépendances et des colonies:
- Colonies :
- Bourg de Cörze (ancien Cözland)
- Protectorat de Neftarsyah
- Dépendances autour de la métropole :
- Ile de Gröberhovstein-Bouffleu (abrégé Bouffleu)
- Ile de Kesskileibon
- Ile de Devorleu
Institutions
L'Exécutif
Le Roi
Tout pouvoir, toute Souveraineté émanait de lui. Il était le chef de l'État et le chef du pouvoir exécutif. Il disposait de certains pouvoirs législatifs, dirigeait les Armées, la diplomatie et nommait les Magistrats de la Cour Constitutionnelle. Étant souverain de droit divin, le royaume était sa propriété.
Le Roi était le garant de la monarchie et de l'unité du Royaume, il déterminait les statuts des dépendances et colonies et nommait un gouverneur à leur tête. Il pouvait demander les pleins pouvoirs à la Chambre qui les lui attribuait à la majorité absolue des suffrages exprimés pour une durée qu'il déterminait.
Le Bretzelbourg étant officiellement une Monarchie constitutionnelle, le principe était assez simple: le Roi transmettrait une part de sa souveraineté à un Parlement afin d'assurer la bonne gouvernance du Royaume. Le Parlement et l'Exécutif ne formaient donc théoriquement qu'un et le Roi ne faisait que déléguer son pouvoir.
Le Roi pouvait prononcer des discours au Parlement, ce qui était assez exceptionnel. Il pouvait annuler une loi d'initiative parlementaire et retirer une prérogative sur ordonnance. Dans les faits, le Roi était contraint par la roture d'agir en despote éclairé, tout en préservant de larges compétences et un champs d'action tout aussi large. Il pouvait déléguer tous ses pouvoirs à la Main s'il ne souhaite pas exercer son rôle politique et déléguer ses prérogatives de chef de la Zainte-Église à un Parrain qu'il nommait.
Le roi trônait au Palais Grolar de Grobourg.
Le Gouvernement
Le Chef du cabinet de Sa Majesté, La Main du Roi, était le chef de l'exécutif gouvernemental. Le Cabinet de Sa Majesté était composé de:
- Département des Affaires du Dedans
- Département des Affaires du Dehors
- Département du Trézor
- Département Culture.
Ces départements étaient gérés par des Délégués auprès de la Main du Roi (ministres).
Le Législatif
Le Parlement du roi était bicaméral et disposait du pouvoir législatif délégué par le Souverain sous le règne de Wilfried deuxième du nom. Il était partagé entre la Chambre de la Roture et la Chambre des Suzerains:
- Chambre des Suzerains: c'est là que siégeaient les deux vassaux directs du Roi, le Duc de Siegburg et le Comte de Britannie-Lolande. Ils disposaient de voix égales et représentaient 50% de la décision rendue par le Parlement lorsque l'institution s'exprimait dans le cadre de procédures législatives. Chaque suzerain du roi pouvait recourir à la procuration pour nommer un représentant qui exprimait son choix. Ce représentant devant être de la noblesse.
- Chambre de la Roture: composée de bonnes gens, roturiers. Les décisions de cette chambre comptait pour les 50% autres.
Le Judiciaire
La Cour Constitutionnelle composait l'organe judiciaire du pays.
Partis politiques
Le Parti Royaliste Loyal (PRL) était le parti le plus important du royaume.
La Religion
La «Zainte-Eglise Kolviniste Indépendante» (ZéKOI) était le clergé du Royaume. Le Kolvinisme (appelé Colvinisme réformé ou Colvinisme originel) était la religion d'État du Bretzelbourg. Elle restait indépendante du Colvinisme Scanthélois et de la Conférence Episcopale Colviniste du Scanthel et du «Diocès Unique Scanthélois».
Malgré ses liens avec la monarchie, l'humanisme de Colvin, pour les Brezelois, voulait qu'il y ait une stricte tolérance à l'endroit des autres croyances afin de ne pas reproduire le massacre de la Zaint-Barthélémée. Le clergé était reconnu au sein de la monarchie et généralement, la coutume voulait que le président de la Cour Constitutionnelle soit un des dignitaires de la Zainte-Eglise, afin de rendre justice au nom du Roi, lieutenant sur terre du Quetzal auprès des archipéliens.
La Zainte-Église Kolviniste Indépendante était dirigée par un Parrain si le Roi décidait de déléguer ses prérogatives de chef spirituel. Le Parrain fixait alors les dispositions du code canonique et participait aux évènements publics intéressant le Royaume. Il avait la charge de faire connaître la vision réformée du Colvinisme et de la propager à travers le prozélytizme, stratégie pacifique que Colvin aurait initiée pour ne pas imposer par la force la soumission au Quetzal, Dieu unique. Le Parrain nommait pour chaque territoire de l'Archipel inspiré par le Kolvinisme un «Passeur» qui était un officier spirituel chargé de faire passer le message divin aux ignorants et infidèles pour encourager un passage sûr vers l'Au-Delà et au-delà.
Les Bretzelois, Colvin, était considéré non pas seulement comme un réformateur mais comme un prophète et ce dernier aurait été inspiré dans ses rêves: La Divine Conscience lui aurait insufflé la lignée bénie des Grozapeiti comme devant assumer la lourde tâche de régner au sein du Royaume et de guider les protestants Zorthodoxes communément appelés colvinistes. Colvin aurait alors, à la fin de sa vie, entamé un voyage au Bretzelbourg au péril de sa vie, connaissant la défiance de ce peuple à l'égard de l'étranger, pour bénir l'ancêtre du pays et faire en sorte qu'il soit le premier à accéder au trône et à établir une monarchie de droit divin.
Le clergé revendique même la présence d'une tombe qui prouverait la mort de Colvin au Bretzelbourg, en affirmant qu'à ses derniers instants, il aurait brûlé ses thèses réformistes et compris le véritable sens originel de sa mission contre le Patriarche Zorthodoxe, qui n'était pas comme il le croyait de renier tout clergé et toute autorité. Bien au contraire, Dieu aurait voulu un autre patriarche qui soit d'origine bretzeloise tout en supprimant les superstitions inventées de toutes pièces par le clergé Zorthodoxe.
Certains, dans l'Archipel, considèraient ces thèses théologiques comme blasphématrices et ridicules en affirmant que Colvin se retournerait dans sa tombe s'il eut été au courant d'une telle manigance politique destinée à s'approprier un clergé soumis à l'autorité royale.
À noter que le Zorthodoxisme resta influent dans le pays, autant que la secte Linéariste qui prônait la suprématie du Bretzelbourg rendue légitime par la ligne de force du milieu où se trouverait le pays et dont l'épicentre serait la capitale Grobourg. Les linéaristes prônaient ainsi une théorie du complot qui anéantirait l'Archipel entier en laissant uniquement l'archipel Bretzelois saint et sauf.
Statistiques démographiques religieuses
- Colvinisme: 55%
- Linéarisme: 20%
- Zorthodoxisme: 20%
- Cathodoxie-Orthodisme: 5%
Relations avec la CSH
Le pays n'entretint aucune relation diplomatique avec la CSH. Une tentative de prise de contact entre le Royaume du Bretzelbourg et le Zollernberg débuta en mai, mais le pays sombra dans l'oubli le même mois. Le CMV reproduisit le drapeau de ce pays en janvier 2018.