États Pontificaux de Gallice
États Pontificaux de Gallice | |||
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Données Politiques | |||
Langues | français avarois | ||
Capitale | Sanctus Animus (Île de Saint-Austel) | ||
Type de Gouvernement | Théocratie autonome | ||
Grand-Pontife | Hans Turmwächter | ||
Affaires Intérieures | (autonome) | ||
Affaires étrangères | Déléguées à Avaricum | ||
Relations avec la CSH | via Avaricum | ||
Autres | |||
Système économique | n.c. | ||
Bibliothèque | aucune | ||
Forum | Place Publique | ||
Site | [ S'y rendre] | ||
Les États Pontificaux de Gallice (EPG) furent d'abord un pays indépendant, apparu en 2013 avant de devenir une région administrative (protectorat) rattachée à Avaricum le 20 juillet 2015. L'effondrement du Belondor laissa la place à Avaricum en tant que puissance protectrice en 2015.
Les États Pontificaux de Gallice constituent l’ensemble des possessions territoriales de l’Église. Ils comprennent notamment l'Archipel de Gallice, passé sous protectorat avarois depuis la signature du Concordat d’Acquae-Victis le 20 Juillet de l'An de Grâce 1715 (20 juillet 2015) , et la Cité Caristie, petite enclave cédée par Edouard VI au Grand-Pontife dans la ville de Saint-Nicolas-de-Guysenval. La Cité Caristie, siège de l’Archiexarchat de Saint-Nicolas-de-Guysenval et de la Primature Avaroise, est dirigée personnellement par le Primat. La Maison de Fleury se vit confier la charge titulaire de Gouverneur Héréditaire de Gallice.
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Traité de Concordat d’Acquae-Victis Entre le Saint-Empire Avarois & le Saint-Siège
- 2.1 Article Premier. – Du Caractère de la Foi Syiste en Avaricum
- 2.2 Article Deuxième. – Du Statut de l’Église Syiste Avaroise
- 2.3 Article Troisième. – De la Reconnaissance Temporelle
- 2.4 Article Quatrième. – Des Accords à Caractère Diplomatique
- 2.5 Article Cinquième. – Des prodigalités de Sa Majesté Impériale
- 2.6 Article Sixième. – De la Dénomination du Traité
Géographie
Lieu de prières, de discussions en Synode et d'entraînements des Chevaliers syistes, cet ensemble de territoires situé dans l'hémisphère sud, entre les Mers du Saraland et de Taurus, se compose de l'île principale de Saint-Austel, des îles de la Concorde, de Cavale-le-Conquérant, de Fort-Célestin, des Saints, du Calvaire, et de Quatre-vents. Sur cette dernière s'est développé un réseau important de monastères et d'abbayes spécialisés dans l'étude et la sauvegarde des valeurs syistes dont la bibliothèque en est le premier reflet.
- L'Île de Fort-Célestin - Port-Sacré est le chef-lieu de l'île. C'est à la capitainerie que l'on réclame un cachet d'introduction, document nécessaire pour circuler sur le reste de l'Archipel.
- L'Île de la Concorde - Le Quartier de la Félicité regroupe l'ensemble des représentations étatiques reconnues de l'Archipel.
- L'Île de Saint-Austel - Sanctus Animus est la capitale des États Pontificaux, elle abrite aussi le Saint-Siège de l'Eglise Syiste. C'est ici que vit le Grand-Pontife. L'île est appelée ainsi pour avoir contenu le premier Autel du Saint Homme, dans le creux de l'arbre qui est aujourd'hui au centre de la Place de la Révélation, une vaste esplanade où se réunissent les fidèles en face du Palais Pontifical. Ce palais est un endroit interdit à tout individu, syiste ou non, à l'exception de quelques clercs s'y rendant afin de partager les pensées et résolutions de Sa Sainteté pour l'oecoumène syiste. Cette île contient également les principaux bâtiments administratifs du Saint-Siège et des États Pontificaux. En effet, la plupart des concentrations de population se sont réalisées autour des monastères et des cathédrales d'une manière concentrique. Ces structures étant nombreuses et dispersées, la population est également clairsemée sur l'ensemble des îles de Gallice. Ce réseau est complété par des chemins vicinaux importants permettant le voyage à cheval d'une cathédrale à l'autre, du couloir d'un cloître à un autre, bien que le moyen de locomotion préféré des Galliciens reste la marche à pied.
- L'Île de Cavale-le-Conquérant - Elle abrite le quartier-général des Ordres Chevaliers de Saint-Sevan, des Tyrans de Gallice, et des Falsanges.
- L'Île de Quatre-Vents - L'Abbaye de Saint-Archimeïde héberge la Bibliothèque des Saintes-Écritures, celle-ci possédant le plus vaste rayonnage religieux de l'Archipel. Ici se concentre un savoir plusieurs fois millénaire et parfois unique.
- L'Île du Calvaire - La Porte des Enfers est un gouffre abyssal qui se situe au cœur de la montagneuse île du Calvaire. C'est ici que l'on exécute les peines les plus terribles prononcées par la Très Sainte Eglise. Pis que la simple perte de la vie, c'est l'emprisonnement de l'âme dans les Ténèbres qui attend le condamné.
Traité de Concordat d’Acquae-Victis Entre le Saint-Empire Avarois & le Saint-Siège
Au nom et sous les auspices de Dieu. Ainsi soit-il.
La Couronne d’Avaricum, représentée par son Chancelier Impérial accrédité comme tel, muni de ses pleins pouvoirs reconnus, certifiés, approuvés et acceptés comme tels,
&
Le Saint-Siège, représenté par ses Ambassadeurs et Officiers accrédités comme tels, munis de leurs pleins pouvoirs reconnus, certifiés, approuvés et acceptés comme tels,
Dénommés les HAUTES PARTIES CONTRACTANTES, par le présent traité, sont convenus de ce qui suit :
Article Premier. – Du Caractère de la Foi Syiste en Avaricum
- 1 – Le Saint-Empire d’Avaricum reconnaît, accepte et encourage la prééminence de la vraie Foi, Syiste et Universelle, et de son Église dont la direction spirituelle relève du Saint-Siège. Aussi l’Empire s’engage-t-il à garantir la suprématie et l’intégrité du Syisme dans l’ensemble de ses territoires de métropole, d’outre-mer et des colonies. Par ce traité, le Saint-Empire d’Avaricum s’engage à reconnaître et maintenir la Très Sainte Religion Syiste comme la religion de son État.
- 2 – Le Saint-Empire ne saurait tolérer l’exercice d’un culte hérétique ou l’absence d’exercice du culte syiste partout où s’étend son autorité. Le caractère hérétique de quelque culte que ce soit relève de la seule compétence du Saint-Siège.
- 3 - Le Saint-Empire d’Avaricum reconnaît l’autorité spirituelle investie par Dieu dans la Personne du Grand-Pontife. Il s’engage donc à garantir l’Église Syiste de toute ingérence temporelle dans ses affaires spirituelles.
Article Deuxième. – Du Statut de l’Église Syiste Avaroise
- 1 - L’Église Syiste Avaroise, avec son Clergé, est pleinement reconnue par le Saint-Empire d’Avaricum comme le représentant et le relais de l’autorité de Sa Sainteté le Grand-Pontife sur l’ensemble des territoires impériaux. Selon les termes de la Charte Fondamentale, l’Empire lui confère par ailleurs une autorité politique et judiciaire exercée entre autres à travers des Tribunaux Ecclésiastiques par le Primat.
- 2 – Le Saint-Siège confirme le Saint-Empire d’Avaricum comme l’Enfant Aîné de l’Eglise et s’engage à maintenir le caractère sacré et prééminent des prédicats de Majesté Très Fidèle, de Défenseur de la Foi, et de Protecteur de la Très Sainte Église Syiste & Universelle Avaroise exclusivement réservés à son monarque.
- 3 – Le Saint-Siège reconnaît au monarque du Saint-Empire d’Avaricum la prérogative de nommer les candidats aux bénéfices majeurs de l’Eglise Syiste Avaroise. Le Grand-Pontife leur confère ensuite l’investiture canonique à la condition qu’ils démontrent les connaissances théologiques et bonnes mœurs suffisantes. Les susnommés reçoivent alors leur charge du monarque avarois après lui avoir prêté serment.
- 4 – Le Saint-Siège et le Saint-Empire d’Avaricum s’engagent à entretenir les Ordres religieux et militaires avarois spécifiques et notamment, l’Ordre des Chevaliers des Tyrans de Gallice et la Compagnie de Saint-Aymeric, placés sous l’égide de Saint-Sevan.
Article Troisième. – De la Reconnaissance Temporelle
- 1 – Le Saint-Empire d’Avaricum reconnaît à Sa Sainteté le Grand-Pontife la pleine possession de ses États, constitués au fil des temps par la grâce de Dieu, et notamment de la Gallice et de la Cité Caristie, siège de la Primature avaroise et de l’Archiexarchat de Saint-Nicolas-de-Guysenval, sis en la ville éponyme, ainsi que toutes les provinces, domaines, territoires et dépendances qui s’y ajouteraient à l’avenir.
- 2 – Les États Pontificaux de Gallice, en tant qu’État Souverain, reconnaissent pleinement à Sa Majesté l’Empereur d’Avaricum la possession des provinces, domaines, territoires et dépendances constituant le Saint-Empire d’Avaricum.
- 3 – Les États Pontificaux de Gallice et leurs dépendances subordonnent intégralement leur diplomatie, leur défense, et leur sécurité, à l’exception des Ordres de Chevalerie, au Saint-Empire d’Avaricum.
- 4 – Le passage du personnel ecclésiastique, civil et militaire, dépêché par Sa Sainteté ou Ses représentants est admis sur le sol avarois pour joindre la Cité Caristie. Il nécessite néanmoins la notification des autorités avaroises qui assureront la sécurité des déplacements.
Article Quatrième. – Des Accords à Caractère Diplomatique
- 1 – Les Hautes Parties Contractantes, dans le souci de garantir les meilleures relations entre Elles, établissent une Nonciature Apostolique en Avaricum pour le Saint-Siège et une Ambassade d’obédience près la Cour Apostolique pour le Saint-Empire d’Avaricum.
- 2 – Une pleine et entière immunité diplomatique est accordée aux représentants accrédités ainsi qu’au personnel diplomatique dont ils ont la charge.
- 3 – Le Saint-Empire d’Avaricum met ses moyens diplomatiques et militaires propres à la disposition et à la diffusion de la Sainte Cause Syiste.
- 4 - Le Nonce Apostolique en Avaricum bénéficie dans cet État du titre honorifique de Doyen du corps diplomatique, et obtient ainsi préséance sur les représentants de nations étrangères, Syistes ou non, dans toutes les cérémonies et évènements officiels pouvant les impliquer.
Article Cinquième. – Des prodigalités de Sa Majesté Impériale
- 1 – Le Saint-Empire d’Avaricum verse au Saint-Siège un don annuel d’au moins cent mille Couronnes Avaroises, prélevées sur le Trésor Impérial, et entretient en Gallice un Régiment avarois de cinq mille hommes, pourvus en armes, vivres et munitions.
- 2 – Le Saint-Empire d’Avaricum s’engage à garantir la protection de l’Église Syiste Avaroise ainsi qu’à assurer la bonne collecte des impôts du culte, le montant desquels est proposé par le Primat à Sa Majesté l’Empereur.
Article Sixième. – De la Dénomination du Traité
- 1 - Le présent Traité prend la désignation de Concordat d’Acquae-Victis, du nom de la ville avaroise où débutèrent les négociations.
Ratifié à Castillon-Villeroy, le 20 Juillet de l'An de Grâce 1715
[L.S.] ÉDOUARD VI
[L.S.] L.A. BELLIÈVRE-ÉPINAC
[L.S.] A.L. PERDONCIANI
[L.S.] F. MEVIESO