Belondor
Empire de Belondor | |||
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Données Politiques | |||
Langues | français belondaure | ||
Capitale | Elbêröhnit | ||
Type de Gouvernement | Monarchie Constitutionnelle | ||
Sa Majesté l'Empereur Très-Syiste | Nabelnine II de Temararien | ||
Chef de Gouvernement | aucun | ||
Ministre des Affaires Étrangères | n.c. | ||
Relations avec la CSH | Informelles / Pays disparu | ||
Autres | |||
Système économique | n.c. | ||
Bibliothèque | n.c. | ||
Forum | Place Publique | ||
Site | n.c. | ||
Le Belondor (ou Empire de Belondor) fut une nation au background axé sur le Second Empire. Le calendrier local additionnait 700 ans de plus qu'au calendrier actuel. Aussi, le Belondor fut créé en 2712 (2012). Le pays exista de 2012 à août 2016.
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Histoire
- 2.1 Histoire pré-ludique
- 2.1.1 Les Premiers Temps (3200 av. XX – 1300 ap. XX)
- 2.1.2 L'Âge Sombre (1300 – 1600)
- 2.1.3 La Grande Construction (1600 – 1950)
- 2.1.4 La Grande Royauté (1950 – 2400)
- 2.1.5 La Royauté Décadente (2400 – 2570)
- 2.1.6 La Grande Révolution (2573 – 2582)
- 2.1.7 Le Premier Empire (2584 – 2661)
- 2.1.8 La Restauration (2661 – 2689)
- 2.1.9 La victoire de l'Empire (2689 – 2691)
- 2.1.10 Nabelnine Ier le Grand (2692 – 2704)
- 2.1.11 Nabelnine Ier le Martyr (2704 – 2707)
- 2.2 Histoire ludique
- 2.3 Pays ayant occupé le territoire
- 2.1 Histoire pré-ludique
- 3 Constitution
- 4 Institutions
- 5 Politique
- 6 Économie
- 7 Culture et Éducation
- 8 Relations avec la CSH
Géographie
De superficie de 1'096'144 km², le Belondor était situé au sud-ouest du Continent Nord de l'Archipel.
Organisation territoriale
Le territoire était divisé en six préfectures, huitante-six cantons et 69'343 communes. Dans la Capitale de l'Empire, à Elbêröhnit, vivaient 1'233'347 habitants. Les six préfectures étaient:
- Préfecture d’Alsterdyon
- Préfecture d’Ecosient
- Préfecture de Marceinne
- Préfecture d’Origodes
- Préfecture de Varsalance
- Préfecture de Veledris
Population
La population nationale, en 2715/2015 était de 67'991'534 habitants, pour une densité de 62 habitants/km². Le taux d'urbanisation était de 41%.
Religion
La religion d'État était le Sysisme avec 93% de la population la pratiquant.
La religion majoritaire en Belondor était le Sysisme tel que professé par la Sainte Église syiste occidentale, représentant environ 93% des habitants de la Métropole. Ainsi bénéficiait-t-elle du statut de religion d'État réglée par concordat. Le chef de l'Église, le Grand Pontife, devait d'ailleurs toujours recevoir l'approbation de l'Empereur pour être proclamé. Cependant, les fidèles des religions minoritaires, telles que le Zorthodoxisme (environ 4% de la population en Métropole et très présente en Nouvelle-Argentorate), l'Halawisme (environ 1% de la population en Métropole et très présente en Alaïenie), le novunisme (environ 1% de la population en Métropole et majoritaire en Alaïenie) et tous les autres cultes étaient protégés par des édits de tolérance à leur égard.
La Cathédrale Saint-Sevan, située sur l'Île de l’Horloge, était le haut-lieu de l'Église sysiste.
Histoire
Histoire pré-ludique
Les Premiers Temps (3200 av. XX – 1300 ap. XX)
La Méridie est l'ancêtre du nom de Belondor, avant l'arrivée des Aldars et des Belons sur le sol en question. Les deux premiers millénaires (3200 – 1000 av. XX) ne connaissent comme événement fondamental que le début de l'installation de populations humaines en Méridie, avec l'apparition progressive de l'agriculture, de l'écriture puis des premières cités permanentes en dur et donc de l'aristocratie. La population totale est estimée à moins de 1 million d'habitants.
À partir de 1000 av. XX jusqu'en 100 ap. XX, c'est le Temps des cités. Celles-ci se développent et s'affrontent afin d'agrandir leur territoire. Pendant cette période, faisant suite à l'arrivée au Belondor du Grand Prophète Sevan en l'an 1 en Méridie, les cités se convertissent une à une au syisme : c'est le début de note ère. La population double durant cette période.
De 100 à 650, c'est l'apparition des Cinq Royaumes, issus des cités d'Elbêröhnit, d'Origodes, de Hams-Berg, de Rex Civit et de Veledris. Ces cinq villes ont conquis d'autres puissantes centres urbains afin de se constituer en royaumes. De ces conquêtes vont émerger les « premières nations » de Méridie : le Quentrum (autour d'Elbêröhnit), la Lycoze (autour d'Origodes), la Térèce (autour de Hams-Berg), la Terreforeste (autour de Rex Civit) et le Dolosas (autour de Veledris). Les Cinq Royaumes sont alors peuplés d'environ 3 millions d'habitants.
De 650 à 900, le Royaume de Quentrum conquiert la Térèce et la Lycoze et Maxenine IV de Quentrum, devient Maxenine le Grand, le premier empereur : c'est l'Empire méridien, qui néanmoins ne parvient à vaincre le Dolosas et la Terreforeste. Il succombe aux invasions germaines à partir de 850, comme le reste de la Méridie. Vers 800, on estime sa population totale à 6 millions d'habitants.
De 900 à 1100, la Méridie est sous la domination des Royaumes barbares, eslagnais, euroniens, galabriens, hollyadiens et matnaliens, venus du nord. La population décline fortement malgré l'arrivée des ces migrants, du fait d'épidémies et de famines en nombre. On estime à 2 millions le nombre d'habitants en Méridie à cette époque.
De 1100 à 1150, les barbares sont finalement chassés au cours de la Première Guerre d'indépendance menée par l'aristocratie des « premières nations ». Les Eslagnais vont s'installer dans ce qui deviendra l'Eslagne, tandis que les Euroniens (qui vont devenir les Euronéens), les Galabriens (qui vont devenir les Gélèbrois), les Hollyadiens et les Matnaliens s'installent sur le territoire qui prendra le nom de Germanie.
De 1150 à 1300, c'est la Renaissance. Les Cinq Royaumes sont restaurés et cohabitent de manière relativement pacifique. La population connaît une forte croissance, profitant d'une période de prospérité, atteignant jusqu'à 5 millions d'habitants.
L'Âge Sombre (1300 – 1600)
À partir de 1300 et jusqu'en 1400, les incursions des peuples lungiones, les Belons et les Aldars, venus de l'est, se multiplient en Méridie mais aussi en Germanie, attirés par les richesses et la fertilité du pays: c'est la Longue Mort. Progressivement, ceux-ci s'installent avec femmes et enfants et entendent coloniser la Méridie. Belons et Aldars étant ennemis, ils exportent leurs luttes fratricides en Méridie. La population décline à 4 millions d'habitants.
Entre 1400 et 1500, les Belons et les Aldars se substituent aux monarques des Cinq Royaumes : c'est la Confédération. Si les Belons font profession de foi du monothéisme syiste, les Aldars restent polythéïstes en se convertissant à la zorthodoxie. La population atteint son plus bas depuis les Royaumes barbares avec moins de 2 millions d'habitants au début du siècle puis augmente, atteignant 5 millions d'habitants à son crépuscule.
À partir de 1500 et jusqu'en 1600, la Confédération explose et les Belons et les Aldars s'affrontent dans une guerre au très long cours : c'est la Guerre de Cent Ans. Elle est remportée par les Belons qui chassent les Aldars de la péninsule occidentale du Continent Nord. Ceux-ci émigrent alors avant d'aboutir quelques décennies plus tard sur le Continent Sud. La population en ressort décimée et chute à 3 millions d'habitants.
La Grande Construction (1600 – 1950)
De 1600 à 1750, la Méridie reste ravagée par les Guerres de Succession, car aucune règle précise quant à la succession à la tête des royaumes n'est spécifiée et la noblesse belonne n'hésite pas à prendre les armes pour acquérir un de ceux-ci par la force à la mort du précédent roi. Constantine Bordebon parvient ainsi à prendre le pouvoir en Quentrum vers 1730 et conquiert ensuite les autres royaumes. Installant la dynastie des Bordebon à la tête du Belondor (ainsi qu'on commence à appeler la Méridie) pour plus de huit siècles, il est le premier « roi des Belons ».
De 1750 à 1900, le Royaume des Belons va poser les bases des lois fondamentales de monarchie belonne puis belondaure pour les siècles à venir. Constantine Ier dit le Fondateur divise le Royaume en cinq principautés, une pour chacun de ses fils : les principautés de l'Ecosientais, du Dolosas, de Lycoze, de Terreforeste et de Térèce ; l'Elbêröhnitois constituant le domaine du roi. Les princes du Royaume sont considérés comme les « pairs du Royaume », c'est-à-dire qu'ils sont chargés de l'élection du roi en leur sein. Ceci explique pourquoi tous les rois de Belondor furent issus de la dynastie bordebonienne. À cette fin s'institutionnalise vers 1800 la Chambre des pairs, qui devient conseil du roi, lui imposant parfois ses décisions. La population de ce qui n'est pas encore vraiment le Belondor croît lentement jusqu'à atteindre 4 millions d'habitants.
De 1900 à 1950, Ceronine II dit l'Auguste, ancien prince d'Ecosient, bâtisseur du palais d'Elbêröhnit portant son nom, parvient à renforcer le pouvoir de la dynastie bordebonienne. Il renonce à la désignation de « roi des Belons » pour celle de « roi de Belondor ». Au terme de nombreuses luttes contre ses cousins éloignés, il fait sacrer son fils (le futur Hactorel V dit le Long) et instaure le principe de la succession par hérédité. Le Royaume de Belondor est né.
La Grande Royauté (1950 – 2400)
De 1950 à 2200, on assiste à la consolidation de la monarchie face aux principautés et autres grands féodaux la constituant (car les princes eux-même accordent des terres à des fidèles, lesquels deviennent ainsi nobles). Aux alentours de 2000, de façon à pouvoir imposer ses décisions à la Chambre des pairs et contrecarrer la puissance des féodaux, Hactorel VI dit le Bel rassemble les « cinq communautés du Royaume » (les seigneurs, les ecclésiastiques, les paysans, les citadins et les corporations) afin de leur faire approuver ses décisions et de leur donner une force plus grande : c'est la première réunion du Congrès du Royaume. Durant cette période, les rois s'appuient sur la Sainte Église syiste occidentale dont la théologie leur permet de légitimer leur autorité croissante. Ils réussissent à empêcher les tentatives des féodaux d'être souverains sur leurs terres, œuvrant à la centralisation du pouvoir en leurs mains, laquelle s'accompagne d'un développement économique et démographique (le Belondor compte 14 millions d'habitants en 2200).
De 2200 à 2400, le Belondor est au summum de sa gloire : c'est le Bicentenaire doré qui en fait la première puissance de l'Occident. Bastion du syisme, la monarchie belondaure mène de nombreuses croisades (six au total) contre ses voisins païens d'Eslagne ou de Germanie qui sont convertis, bien que le Belondor ne parvienne à conserver le contrôle de tout l'Occident. Etolnine V dit le Juste (2300 – 2320) brise la Révolte des Princes puis Hactorel XI dit le Rayonnant (2330 – 2370) conquiert l'Eslagne, le sud de l'Hollyade et une grande partie du Matnal jusqu'aux portes de Brostilon ; il échoue cependant à reconquérir la ville sainte d'Yrusalem, aux mains des halawites, malgré la constitution d'une immense armée. Loïtien II dit d'Outre-mer (2370 – 2390) développe la flotte, colonise l'Ardanie, concurrence la suprématie maritime du Royaume d'Alvion sur mer et envoie plusieurs expéditions de missionnaires en Yrusalem, provoquant des conflits avec l'Aldarnor (fondé par les Aldars). Le Royaume de Belondor est alors à son apogée et compte plus de 35 millions d'habitants en 2390.
La Royauté Décadente (2400 – 2570)
De 2400 à 2470, l'ensemble de l'Occident connaît les Grandes Pestes. Le Belondor est particulièrement touché, lequel voit sa population divisée par deux et pas moins de sept rois en décéder, plus de quinze rois se succédant à la tête de l'État pendant cette période. En conséquence, le Royaume voit sa puissance s'affaisser : la mer n'est plus la priorité, l'Ardanie se soulève face à une imposition devenue insoutenable et se constitue en royaume souverain, tandis que les conquêtes continentales sont mises à mal. Par ailleurs, les princes et leur clientèle relèvent la tête.
De 2470 à 2560, la monarchie est en souffrance : c'est la Grande Crise. Les rois doivent à la fois se battre à l'extérieur (contre les monarchies germaines, l'Alvion ou encore l'Ardanie) mais aussi à l'intérieur contre les Eslagnais qui conquièrent leur indépendance et les princes qui veulent recouvrer leurs prérogatives d'antan. Dans le même temps, les libres penseurs critiquent le régime féodal. Nonobstant, sous les effets des progrès agricoles, la population croit de nouveau pour atteindre 23 millions d'habitants.
De 2560 à 2570, la monarchie est à l'agonie : c'est la Guerre des Sept souverains. À l'assassinat de Constantine IV dit le Jeune, son jeune frère Hadrien II dit l'Éphémère voit les cinq princes (cousins très éloignés) et son dernier frère (Grenel III dit l'Usurpateur) lui contester la couronne. Le Belondor perd alors toutes ses conquêtes matnaliennes et hollyadiennes, tandis que la Gélèbre, l'Ardanie, l'Alvion et l'Eslagne soutiennent chacun un parti différent. Ravagé par la guerre, la population régresse à 19 millions d'habitants. Grenel III finit par l'emporter mais le pays est exsangue.
La Grande Révolution (2573 – 2582)
En 2573, les idées d'égalité, de liberté, d'unité et de souveraineté nationale, à la suite de libres penseurs, ont fait des progrès parmi les élites des trois communautés de roturiers (les paysans, les citadins et les corporations). On rejette la féodalité et la société d'Ancien Régime. Le pays est secoué de soubresauts et d'émeutes : c'est la Grande Agitation.
En 2575, souhaitant profiter des désordres politiques que connaît le pays dans le but de s'accaparer une part du territoire national, les voisins du Belondor lui déclarent la guerre : c'est le début de la Seconde Guerre d'Indépendance. Le roi est incapable de faire face et le pays est envahi. Il est déposé et part en exil en Aldarnor (Belondor et Aldarnor avaient entamé un rapprochement politique) : c'est l'avènement de la Ie République. L'égalité en droits est proclamée, les communautés historiques sont supprimées tout comme les privilèges, la laïcité de l'État proclamée, de nouvelles libertés sont octroyées, tandis que tout le pouvoir est concentré au sein de la Diète, unique assemblée du pays, au nom de l'indivisibilité de la République et de la souveraineté nationale. Nonobstant, le nouveau régime a une base censitaire et la Diète n'en est pas moins divisée en de multiples factions rivales qui se livrent une lutte sans merci, parfois jusqu'à la mort. Occupée à mener la résistance aux envahisseurs, elle favorise ainsi l'ascension de talentueux et ambitieux chefs militaires.
En 2581 et 2582, souhaitant profiter de la grande instabilité politique qui règne, pas moins de quatre chefs militaires tentent de s'accaparer le pouvoir : c'est l'Année des Quatre. Si les trois premiers échouent et le paient de leur vie, le dernier réussit. Le populaire et victorieux général Antonine de Temararien, issu de la noblesse du Dolosas, conquiert le pouvoir absolu et se fait décerner le titre de Protecteur de la République par la Diète. La Grande Révolution est finie.
Le Premier Empire (2584 – 2661)
De 2582 à 2584, Antonine de Temararien concentre tous les pouvoirs à son seul profit et parvient à rétablir l'ordre. Après avoir pacifié le pays, profondément réformé les institutions du pays et ramené la prospérité (la population croit à plus de 22 millions d'habitants), il est plébiscité Empereur de Belondor en 2584, rétablissant la monarchie à son profit sous le nom d'Antonine Ier dit le Grand. Le Premier Empire est né.
Jusqu'en 2601, le nouvel Empereur doit poursuivre la guerre, profitant des circonstances pour étouffer toute velléité d'opposition et renforcer son pouvoir. Il parvient finalement à obtenir la victoire, annexant l'Eslagne et une partie du Matnal. Sans ennemis à l'extérieur, pacifié à l'intérieur, disposant d'un régime stable soutenu par le Peuple et qui permet la prospérité, le Belondor retrouve sa gloire d'antan. De plus, ayant soumis l'Église syiste en lui imposant le Concordat de 2595 qui fait de l'Empereur le maître de celle-ci, Antonine Ier s'accapare la dernière parcelle de pouvoir qui lui manquait. Il est le « Maître de l'Occident ». Laissant un pays au fait de sa gloire, son fils Antonine II dit le Libéral n'a aucun mal à lui succéder en 2605. Comme le laisse supposer son surnom, il engage un règne réformateur. Mais celui-ci est interrompu: le second Empereur décède en 2617, lors de la dernière bataille d'une nouvelle guerre que le Belondor remporte.
De 2617 à 2661, c'est Amezzianel Ier dit l'Infortuné qui règne sur le Belondor. Après une régence de l'Impératrice-mère Béatrice jusqu'en 2632, il est plébiscité Empereur une fois majeur et gouverne de lui-même. Impuissant à vaincre la flotte alvionnaise, il doit renoncer à reconquérir l'Ardanie, alliée du Royaume d'Alvion. Apportant un soutien financier et logistique aux Bordebon, l'Aldarnor de Vincent Ier dit le Grand est l'âme – avant tout financière – de la Grande Coalition qui voit sept nations se liguer contre l'Empire de Belondor. Finalement trahi par une partie de la noblesse d'Ancien Régime, toujours très attachée aux Bordebon, et de la hiérarchie syiste, qui rejette toujours le Concordat de 2595, l'Empire s'effondre et l'Empereur est assassiné en pleine bataille en 2661, année même de la naissance de l'Héritier du Trône, le futur Nabelnine Ier. La Famille impériale parvient néanmoins à s'enfuir et trouve asile en... Aldarnor, Pierre II dit le Bref montrant plus de sympathie à l'égard de la dynastie temararienne.
La Restauration (2661 – 2689)
De 2660 à 2686, les Bordebon de retour au pouvoir semblent tenir en main le pays. Hactorel XIV dit le Bienvenu, Sibenine III dit le Martyr et Charles II dit le Cruel tentent de revenir sur la Grande Révolution et le Premier Empire pour restaurer l'Ancien Régime. Par divers traités, ils acceptent la perte de l'Eslagne et des possessions matnaliennes. Néanmoins, la population croît et atteint 25 millions d'habitants.
De 2686 à 2689, une série d'émeutes puis de véritables soulèvements, d'origine républicaine pour la plupart, surtout en Térèce et en Lycoze met fin à cette relative tranquillité : c'est le début de la Guerre Civile. Les défections dans l'armée royale favorise l'enlisement du conflit. Sibenine III assassiné, Charles II impose une terreur sans nom pour tenter de rétablir l'ordre. Ceci n'a pour conséquence que de lui faire s'aliéner ses derniers soutiens. Nabelnine de Temararien, prétendant au trône et récemment revenu au Belondor, monte un complot pour renverser le régime en soulevant l'armée cantonnée à Elbêröhnit et aux alentours. La « Révolution impériale », qui prend de court les républicains comme les royalistes, est un succès bien qu'elle ne mette pas fin à la guerre. Alors que les pleins pouvoirs lui sont accordés, Nabelnine Ier est proclamé Empereur de Belondor : le Second Empire est né.
La victoire de l'Empire (2689 – 2691)
Du 7 Constantine 2689, date de la proclamation de l'Empire, au 18 Nonus 2691, lorsque Nabelnine Ier l'emporte définitivement face aux royalistes guidés par Charles II, l'Empereur de Belondor est avant tout occupé par l'ambition de terminer la Guerre Civile. Devant affronter républicains et royalistes à la fois, il met deux ans à y parvenir. Oeuvrant pour la réconciliation nationale, l'Empereur va offrir au Belondor sa première constitution, laquelle est largement approuvée par plébiscite les 27-28 Ceronine 2691, instaurant un régime aux fondements populaires et divins à la fois et garantissant les droits et libertés.
Nabelnine Ier le Grand (2692 – 2704)
Lors des premières années, l'Empereur s'attache avant toute chose à restaurer l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire. De 2692 à 2696, de nombreuses réformes administratives sont entreprises, créant une nouvelle organisation territoriale et centrale, fondant une nouvelle monnaie (le sesterce) et la Banque impériale et assainissant les finances publiques de l'État. L'ensemble de ces actions lui permet de légitimer le nouveau pouvoir, d'autant que le régime sort consolider d'une guerre contre la Gélèbre, laquelle se termine par un status quo ante bellum. L'Empereur doit cependant faire face à des oppositions : les plus virulents et systématiques viennent des libéraux et des républicains, qui réfutent le nouveau régime et ses principes, notamment le rétablissement du concordat de 2595 avec la Sainte Église syiste occidentale et la restriction des libertés publiques. Une frange nationaliste des conservateurs, quant à elle, critique la modération du pouvoir, appelant à une politique expansionniste. Mais l'Empereur peut somme toute compter sur un appui fiable des conservateurs et des modérés, auxquels est acquis le Sénat en grande majorité.
À partir de 2595, suite à un plan d'industrialisation du pays adopté le 11 Hactorel 2695 un développement et une modernisation sans précédents se fait jour, ainsi que la croissance économique, agricole et démographique (le Belondor originel atteint 30 millions d'habitants). En même temps, les Grands Travaux d'Elbêröhnit visent à faire d'Elbêröhnit une capitale moderne et glorieuse. En 2701, les travaux de la cathédrale Saint-Sevan reprennent, dans l'optique d'en faire le plus haut édifice religieux au monde. Les réformes se poursuivent d'autant : abolition de l'esclavage, promulgation d'un code civil qui prend le nom de « Code Nabelnine », création de l'« Université impériale », adoption d'un Code pénal, fondation de plusieurs chambres de commerce...
En politique étrangère, l'Empire cherche à rompre l'isolement dans lequel la Grande Révolution l'avait placé, se rapprochant de la Sainte Russlavie et de l'Aldarnor et entrant en situation de guerre froide avec l'Alvion et la majorité des États de Germanie. La marine et l'armée sont également l'objet d'attentions particulières de manière à préparer à les guerres qui viennent. En effet, de 2697 à 2698, c'est la Guerre de Réunification qui permet au Belondor d'annexer l'Eslagne et l'Ardanie par plébiscites. Des conflits coloniaux permettent également l'acquisition de l'Alaïenie ainsi que de l'Ismarkie. Le Belondor apparaît de nouveau comme une grande puissance mondiale.
Nabelnine Ier le Martyr (2704 – 2707)
C'est le début des difficultés et les premiers succès de l'opposition. Réagissant, l'Empereur décide d'octroyer de nouvelles libertés : liberté de la presse, droit de grève ou encore droit à un conseil municipal pour les grandes villes. Cette stratégie est un échec car lors des premières élections municipales en Etolnine de l'année 2706, les libéraux et les républicains continuent leur ascension. Tentant le tout pour le tout, Nabelnine Ier décider d'engager une réforme constitutionnelle introduisant l'idée de responsabilité et d'un Sénat fort. Fort habilement, l'Empereur entend passer par plébiscite, prenant les libéraux au piège. Ainsi, les 16-17 Antonine 2707, le plébiscite est un triomphe pour l'Empereur. Mais la rupture est consommée avec les libéraux tandis que les républicains sont plus déterminés que jamais à renverser le régime.
Alors que l'Empereur entreprend de nouvelle réforme, un conflit débute en Eslagne entre l'administration et la population, laquelle s'oppose à l'assimilation. Les conséquences de cette lutte provoquent des difficultés d'approvisionnement, notamment à Elbêröhnit. Le 4 Nabelnine 2707, l'effondrement d'un énième immeuble marque le début de la Fronde d'Elbêröhnit. Le mouvement est récupéré par l'opposition républicaine qui obtient de ce qu'il reste du Sénat (peu de députés à dire vra), le 6 Nabelnine 2707, la déchéance de l'Empereur. Razard proclame la République à la tête de laquelle est placée un triumvirat dont il fait partie. Le 7 Nabelnine 2707, l'Empereur est transféré à la prison du Caveau. Cependant, au matin du 8 Nabelnine 2707, les forces armées impériales prennent d'assaut la Capitale, prenant de surprise les républicains. Mais Nabelnine Ier est exécuté peu après. Nonobstant, l'Empire est rétabli et le fils aîné du souverain défunt, âgé de presque 17 ans, est proclamé Empereur sous le nom de Nabelnine II.
Histoire ludique
Nabelnine II (2707 – …)
Cependant, si l'Empire a un Empereur, celui-ci est loin d'avoir vraiment un Empire. En effet, ces évènements à Elbêröhnit, une fois diffusés, ont entraîné des révoltes fédéralistes et républicaines, particulièrement en Térèce et en Lycoze, séparatistes en Eslagne et royalistes en Terreforeste, au Dolosas et autour de Cancraces, avec parfois le soutien des régiments en place : c'est la « Guerre de Sécession ». Se voulant la revanche de la Guerre Civile, elle ne s'en termine pas moins de la même manière le 26 Etolnine 2708, après plus de six mois de guerre, par la victoire des armées impériales. Mais l'Alvion, la Gélèbre et le Matnal tentent d'en profiter pour renverser le régime et, ne laissant aucun repos au nouveau souverain. Le 18 Loïtien 2708, la Gélèbre et le Matnal déclarent la guerre au Belondor, allié de l'Hollyade, qui en profite alors pour envahir l'Eurone : c'est le début de la « Grande Guerre d'Occident ». Durant la première phase, l'Empereur s'efforce avant tout d'empêcher l'invasion du territoire national, ce qui est obtenu à la fin de l'année. C'est alors le Belondor qui passe à l'offensive, après plusieurs mois de négociation qui ne débouchent sur aucun accord. Après une lutte longue et difficile, Marceinne, la capitale gélèbroise chute, des mois après la capitulation matnalienne, le 27 Sevan 2710. Nabelnine II réussit là où tous les souverains belondaures avaient échoué : annexer la Germanie à l'âge de 19 ans seulement.
Par la suite, l'Empereur s'attache à poursuivre les réformes de son père, tant au niveau économique et social qu'en terme d'administration. Il continue par ailleurs son activisme diplomatique, participant à divers conflits de rétablissement de l'ordre en Russlavie ou encore en Centuryon. À l'orée de l'année 2715, l'Empire semble apparaître comme l'une des principales puissances de ce monde.
Pays ayant occupé le territoire
Constitution
Constitution de l'Empire de Belondor
- Préambule
Depuis trente-et-un ans et la trahison qui coûta la vie à Sa Majesté l'Empereur Amezzianel Ier dit l'Infortuné, notre pays ne connût que les affres de l'occupation étrangère, de la tyrannie de ceux qui auraient dû lui rendre sa liberté et sa grandeur, et de la guerre civile entre des factions qui toujours firent passer leurs intérêts propres avant ceux de la Nation.
Sa Majesté l'Empereur considérant que seule la présente Constitution pourrait faire cesser les incertitudes que cet état de chose a instauré dans notre pays après que la race des Temararien, qui régna pour le plus grand bonheur, la plus grande gloire et la grandeur du Belondor, depuis Antonine Ier dit le Grand.
Considérant que la victoire de ses armées qui ramenèrent la paix, faisant cesser la guerre fratricide dans laquelle nous nous trouvions, n'avait de sens que dans l'optique de sauver la Patrie et de châtier nos ennemis de toujours.
Considérant que seule une Constitution respectueuse de la souveraineté du Belondor, soucieuse du salut public, fondée sur les vrais principes du Gouvernement représentatif ainsi que sur les droits et devoirs sacrés auxquels les Belondaures sont légitimes à prétendre.
Considérant qu'il lui revenait de sanctifier le couronnement de l'édifice souhaité par les empereurs Antonine Ier dit le Grand son arrière-grand-père, Antonine II dit le Libéral son grand-père et Amezzianel Ier dit l'Infortuné son père, présente la Constitution aux Belondaures dans l'espoir qu'ils l'approuvent.
- Article 1: Le Gouvernement de l'Empire est confié à Sa Majesté l'Empereur Nabelnine Ier, héritier de la race des Temararien, qui prend le titre d'« Empereur de Belondor » et tous les autres titres afférents. Sa Majesté l'Empereur est l'incarnation de la souveraineté du Belondor, de son indépendance et de son intégrité territoriale. Elle s'en fait le garant.
- Article 2: L'Empire est un État-Nation unitaire, indivisible et centralisé. La langue de l'Empire est le belondaure. Les idiomes et patois féodaux sont prohibés. Les Belondaures sont égaux en droits et devoirs devant la loi, la justice et l'État. Un traitement équitable leur est assuré, quelque soit leur origine, leur sexe, leur religion ou leur race. Il ne pourra être fait de distinctions que dans la recherche de l'intérêt général et de l'unité nationale. Sont Belondaures les hommes et femmes belondaures majeurs, nés de parents belondaures, ou de parents étrangers vivant sur le sol belondaure, ou les étrangers naturalisés après avoir renoncé à leur ancienne nationalité et fait montre de leur volonté d'assimilation à la Très Grande Nation.
- Article 3: Les symboles de l'Empire sont l'hymne de l'Empire, la devise de l'Empire, le principe de l'Empire et les emblèmes de l'Empire. L'hymne de l'Empire est La Marche belondaure. La devise de l'Empire est « Honneur, Sagesse, Gloire ». Le principe de l'Empire est « Fidélité envers l'Empereur qui règne au nom de Dieu et obéissance à sa loi ». Les emblèmes de l'Empire démontrant son unité éternelle sont le drapeau de l'Empire, les armoiries de l'Empire et les armoiries de l'Empereur.
- Article 4: La religion de l'Empire est celle de la Sainte Église syiste occidentale. Sa Majesté l'Empereur s'en fait le protecteur et porte le titre d'« Empereur Très-Syiste ».
- Titre I : De la dignité impériale
- Article 5: La dignité impériale est héréditaire dans la descendance directe, naturelle et légitime de Sa Majesté l'Empereur Nabelnine Ier de Temararien, descendant en ligne directe d'Antonine Ier dit le Grand, le premier Empereur de Belondor, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, et à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance. La personne de Sa Majesté l'Empereur est inviolable et sacrée.
- Article 6: Sa Majesté l'Empereur peut adopter les enfants ou petits-enfants de ses frères et cousins, pourvu qu'ils aient atteint l'âge de dix-huit ans accomplis, et que lui-même n'ait point d'enfants mâles au moment de l'adoption. Ses fils adoptifs entrent dans la ligne de sa descendance directe. Si, postérieurement à l'adoption, il lui survient des enfants mâles, ses fils adoptifs ne peuvent être appelés qu'après les descendants naturels et légitimes.
- Article 7: À défaut d'héritier naturel et légitime ou d'héritier adoptif de Sa Majesté l'Empereur, la dignité impériale est dévolue et déférée au plus proche parent mâle de sa famille, héritier d'un parent mâle de Sa Majesté l'Empereur Nabelnine Ier, et à ses descendants naturels et légitimes, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.
- Article 8: À défaut d'héritier naturel et légitime, d'héritier adoptif de Sa Majesté l'Empereur ou de proche parent mâle de sa famille, un acte constitutionnel, proposé au Sénat par les titulaires des grandes dignités de l'Empire, et soumis à l'acceptation du Peuple par plébiscite, nomme Sa Majesté l'Empereur, et règle dans sa famille l'ordre de l'hérédité, de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance. Jusqu'au moment où l'élection du nouvel Empereur est consommée, les affaires de l'Empire sont gouvernées par l'Archichancelier de l'Empire, qui préside un Conseil de Régence délibérant à la majorité des voix.
- Titre II : De Sa Majesté l'Empereur
- Article 9: Dans l'année suivant son élection, Sa Majesté l'Empereur prête serment sur la Constitution et en présence :
- des princes de Belondor ;
- des titulaires des grandes dignités de l'Empire ;
- des titulaires des grands offices de la Maison de l'Empereur ;
- des titulaires des titres de noblesse ;
- des titulaires des dignités militaires et civiles de l'Empire ;
- des membres du Gouvernement ;
- du Conseil de l'Empereur ;
- du Sénat ;
- de la Cour de cassation ;
- de la Cour des comptes ;
- des préfets ;
- des sous-préfets ;
- des gouverneurs ;
- des maires ;
- du Grand Pontife de la Sainte Église syiste occidentale ;
- des archiprêtres et des évêques ;
- des plus hauts représentants des autres religions.
- Il prête le serment ainsi conçu : « Nous jurons de maintenir l'intégrité du territoire de l'Empire ; de respecter et faire respecter son identité et sa foi ; de respecter et de faire respecter les lois ; de respecter et faire respecter l'égalité des droits, la liberté politique et civile ; de ne lever aucun impôt, de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi ; de maintenir l'institution de l'Ordre de l'Aigle, de l'Ordre du Globe, de l'Ordre du Supplice de Saint-Sevan ; de gouverner dans la seule vue de l'intérêt, du bonheur et de la gloire du Belondor et de notre Peuple ».
- Article 10: Sa Majesté l'Empereur est l'arbitre suprême de la Constitution. Elle veille à son respect. Sa Majesté l'Empereur est le chef suprême de l'Empire. Elle s'assure de la continuité de l'État et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics. Elle peut présider l'ensemble des institutions de l'Empire lorsqu'elle le juge convenable. Afin de s'assurer du salut public, Sa Majesté l'Empereur est habilitée à prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des institutions, à celui régulier des pouvoirs publics, au respect de l'indépendance, de la souveraineté, de l'intégrité du territoire et de l'exécution des engagements internationaux régulièrement contractés.
- Article 11: Sa Majesté l'Empereur nomme et révoque à tous les emplois publics et militaires. Les titulaires des grandes dignités de l'Empire, les titulaires des grands offices de la Maison de l'Empereur, les titulaires des titres de noblesse, les titulaires des dignités militaires et civiles de l'Empire, les membres du Gouvernement, les membres du Conseil de l'Empereur, les membres du Sénat, de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, des administrations publiques, les soldats de l'armée de terre et de mer, les magistrats et les fonctionnaires prêtent le serment ainsi conçu : « Je jure de respecter la Constitution et d'être obéissant et fidèle à Sa Majesté l'Empereur ».
- Article 12: Sa Majesté l'Empereur nomme et révoque les membres du Gouvernement. Ils sont responsables. Ils siègent au Sénat et prennent part aux discussions mais ne peuvent être sénateurs eux-mêmes.
- Article 13: Sa Majesté l'Empereur a l'initiative des lois et des réformes constitutionnelles et par inférence le Gouvernement qu'elle nomme. Sa Majesté l'Empereur peut soumettre à plébiscite tout projet de loi.
- Article 14: Sa Majesté l'Empereur promulgue la loi. Lorsqu'elle le juge convenable, elle peut exiger du Sénat une nouvelle délibération sur tout ou partie de la loi en question.
- Article 15: La justice se rend au nom de Sa Majesté l'Empereur. Elle a seule le droit de grâce.
- Article 16: Sa Majesté l'Empereur déclare la guerre, engage les traités d'alliance et de paix et ratifie les traités de coopération et de commerce.
- Article 9: Dans l'année suivant son élection, Sa Majesté l'Empereur prête serment sur la Constitution et en présence :
- Titre III : Des dignités de l'Empire
- Article 17: Les grandes dignités de l'Empire sont, par ordre de préséance, l'Archichancelier de l'Empire et le Connétable de l'Empire. Les titulaires des grandes dignités de l'Empire prennent rang directement après les princes de Belondor. Ils sont sénateurs.
- Article 18: L'Archichancelier de l'Empire dirige et conduit l'action des membres du Gouvernement. Il préside le Conseil d'État et le Sénat en l'absence de Sa Majesté l'Empereur. Il préside la Haute Cour. Il présente les résultats des rapports du Conseil d'État à Sa Majesté l'Empereur. Il rend compte à Sa Majesté l'Empereur des évolutions de la jurisprudence et des abus qui peuvent s'être introduits dans l'administration de la justice. Il officie pour la promulgation des actes constitutionnels, des édits, des lois, la sanction des sénatus-consulte et la publication des décrets impériaux. Il accompagne les prestataires de serment auprès de Sa Majesté l'Empereur et prononce les formules de jures afin que ceux-ci les répètent ou, dans les cas où est délégué son représentant, en reçoit le serment écrit. Il en signe le procès-verbal de ratification. Il prête le serment de Régence suivant : « Je jure fidélité et dévouement à Sa Majesté l'Empereur, à ses descendants, au Peuple et à la Constitution, pour la survie de l'Empire ». Il officie, pour l'Empereur, la reconnaissance de noblesse, de blason et d'armoiries. Lorsqu'un membre du Sénat est dénoncé comme s'étant permis quelque acte contraire à l'honneur ou à l'Empire, il invite celui-ci à manifester son vœu. Il porte le vœu du Sénat à la connaissance de Sa Majesté l'Empereur. Il est l'ambassadeur de l'Empire auprès de la Sainte Église syiste occidentale.Il est présent lors des naissances, de la célébration des mariages et des baptêmes et au couronnement et aux obsèques impliquant Sa Majesté l'Empereur ou sa famille et en signe le procès-verbal de ratification.
- Article 19: Le Connétable de l'Empire dirige et conduit la politique relevant de la Couronne. Il n'est pas membre du Gouvernement. Il préside le Conseil de Guerre en l'absence de Sa Majesté l'Empereur. En l'absence de Sa Majesté l'Empereur, il reçoit délégation concernant la chose militaire, notamment afin de juger des crimes et délits spécifiés par les règles de la justice militaire. Il présente les résultats des rapports du Conseil de Guerre à Sa Majesté l'Empereur. Il officie pour la promulgation des traités d'alliance, de paix, de coopération et de commerce et pour les déclarations de guerre. Il officie pour la promulgation des lettres de créance et présente à Sa Majesté l'Empereur celles des émissaires étrangers. Il est présent lors de la prestation de serment des titulaires de dignités militaires et des ambassadeurs et ministres de Sa Majesté l'Empereur dans les pays étrangers, ou la reçoit lui-même ou, dans les cas où est délégué son représentant, en reçoit le serment écrit. Il en signe le procès-verbal de ratification. Il reçoit les émissaires étrangers souhaitant être présentés à Sa Majesté l'Empereur.
- Article 20: Sa Majesté l'Empereur fait des nobles à volonté sans ne leur accorder que des rangs et des honneurs, sans aucune exemption des charges et des devoirs de la société. La noblesse ancienne conserve ses titres. Les dignités de l'Empire offertes aux citoyens les plus remarquables sont par ordre de préséance :
- prince ;
- duc ;
- comte ;
- baron ;
- chevalier.
- Article 21: Les dignités de l'Empire offertes aux militaires sont par ordre de préséance :
- Maréchalissime des Armées ;
- Amiral de la Marine impériale ;
- maréchal ;
- amiral ;
- Les médailles militaires, suivant leur hiérarchie.
- Article 22: Les dignités de l'Empire offertes aux civils sont par ordre de préséance :
- L'Ordre de l'Aigle, suivant sa hiérarchie ;
- L'Ordre du Globe, suivant sa hiérarchie ;
- L'Ordre du Supplice de Saint-Sevan, suivant sa hiérarchie.
- Titre IV : Du Conseil de l'Empereur
- Article 23: Le Conseil de l'Empereur est chargé de préparer les décisions Sa Majesté l'Empereur et de le guider de ses avis. Il est constitué du Conseil d'État, du Conseil de Guerre et du Conseil privé.
- Article 24: Le Conseil d'État se compose des membres que Sa Majesté juge dignes d'être nommés en cette formation. Les titulaires des grandes dignités y ont droit de séance et voix délibérative.
- Article 25: Le Conseil d'État délibère de manière consultative sur les textes qui lui sont transmis. Il est chargé de les rédiger lorsque Sa Majesté l'Empereur le juge convenable.
- Article 26: Le Conseil d'État peut rédiger des rapports sur l'état de l'Empire et les réformes à apporter aux problèmes qui se posent. Les résultats en sont présentés à Sa Majesté l'Empereur.
- Article 27: Le Conseil d'État résout les difficultés qui s'élèvent en matière d'administration.
- Article 28: Le Conseil de Guerre se compose des membres que Sa Majesté l'Empereur juge dignes d'être nommés en cette formation. Les titulaires des grandes dignités y ont droit de séance et voix délibérative.
- Article 29: Le Conseil de Guerre délibère de manière consultative sur les questions relatives à l'élaboration des stratégies militaires, à la conduite des guerres ainsi que des promotions à accorder qui lui sont transmises.
- Article 30: Le Conseil de Guerre peut rédiger des rapports sur l'état des forces armées de l'Empire et les réformes à apporter aux problèmes qui se posent. Les résultats en sont présentés à Sa Majesté l'Empereur.
- Article 31: Le Conseil de Guerre statue en dernier ressort sur les crimes et délits spécifiés par les règles de la justice militaire.
- Article 32: Le Conseil privé se compose des princes de Belondor et des titulaires des grandes dignités de l'Empire.
- Article 33: Le Conseil privé délibère de manière consultative sur les questions importantes relatives à l'Empire et à la personne de Sa Majesté l'Empereur qui lui sont transmises.
- Titre V : Du Sénat
- Article 34: Le Sénat se compose de deux cents membres, pour partie de membres que Sa Majesté l'Empereur juge dignes d'être élevés à la dignité de sénateur, pour partie de membres élus pour deux ans au suffrage universel direct. Leur traitement est fixé par la loi.
- Article 35: Le Sénat est le gardien de la Constitution, des textes fondamentaux de l'Empire et des libertés publiques. Il peut s'opposer à toute disposition anticonstitutionnelle ou qui pourrait mettre en danger la défense du territoire, l'intégrité de l'Empire, les droits fondamentaux et les libertés publiques.
- Article 36: Le Sénat vote les lois et bénéficie du droit d'amendement. Il dispose du droit de sénatus-consulte et de réforme constitutionnelle.
- Article 37: Le Sénat veille à la régularité des élections et des opérations de plébiscite. Il examine les réclamations et proclame les résultats du scrutin.
- Article 38: Le Sénat se réunit de plein droit une fois l'élection de l'ensemble de ses membres actée. Ses séances sont publiques mais il peut se réunir en comité secret à la demande de ses membres.
- Article 39: Le Sénat dispose du droit d'adresse à l'égard de Sa Majesté l'Empereur et du droit d'interpellation envers les membres du Gouvernement.
- Article 40: Il statue sur la validité des pétitions de citoyens qu'il reçoit et la suite à en donner.
- Article 41: Le Sénat se forme en Haute Cour pour juger, sans appel ni recours en cassation, toutes personnes qui ont été renvoyées devant elle comme prévenues de crimes, attentats ou complots contre la personne de Sa Majesté l'Empereur et contre la sûreté intérieure ou extérieure de l'Empire.
- Article 42: Le Sénat se forme en Conseil judiciaire et fait des propositions pour les nominations des magistrats à la Cour de cassation, pour celles de premier-président de cour d'appel, pour celles de président de tribunal de grande instance, et pour celles des magistrats du parquet. Il donne son avis consultatif sur les sanctions disciplinaires concernant les magistrats du parquet.
- Titre VI : De l'administration de l'Empire
- Article 43: Les jugements des cours de justice sont intitulés arrêts.
- Article 44: La Cour de cassation est la juridiction suprême de l'ordre judiciaire. Elle veille au respect de la loi en ultime instance. Elle juge sans recours ni appel.
- Article 45: Les libertés publiques et individuelles sont reconnues dans les conditions fixées par la loi.
- Article 46: La Cour des comptes est chargée de contrôler les finances de l'État, des administrations territoriales et des établissements publics, et assiste dans cette tâche le Gouvernement et le Sénat. La Cour des comptes peut rédiger des rapports sur l'état budgétaire et financier de l'Empire et les réformes à apporter aux problèmes qui se posent. Les résultats en sont présentés à Sa Majesté l'Empereur.
- Article 47: Le territoire métropolitain de l'Empire est distribué en communes, en cantons et en préfectures. Une commune est administrée par un maire qui, en celle-ci, est le représentant de l'Empire. Il est assisté dans sa tâche par un conseil municipal élu. Un canton est administré par un sous-préfet qui, en celui-ci, dispose de toute l'autorité déléguée du préfet. Une préfecture est administrée par un préfet qui, en celle-ci, dispose de toute l'autorité déléguée de Sa Majesté l'Empereur et de son Gouvernement. Il est assisté dans sa tâche par un conseil préfectoral élu.
- Article 48: L'ensemble des textes déjà adoptés et conservés seront adaptés par la voie réglementaire à la présente Constitution.
- Article 49: Aucune réforme constitutionnelle n'est valide si elle n'a été approuvée par plébiscite.
Institutions
Exécutif
L'Exécutif était assumé par Sa Majesté l'Empereur Très-Syiste Nabelnine II de Temararien. Il n'y avait à ce titre aucun Chef de Gouvernement. L'Empereur résidait au Palais Ceronine II à Elbêröhnit. Le Gouvernement était situé dans le Quartier Sainte-Nathalia et était composé des ministères suivants:
- Ministère de l'Échiquier, du Trésor et du Grand Relèvement
- Ministère de l'Intérieur
- Ministère de la Maison de l’Empereur
- Ministère de la Justice
- Ministère de la Police générale
- Ministère de l’Université impériale
Législatif
La seule chambre partiellement élue était le Sénat. Ce dernier siégeait au Palais Marmont.
Politique
Il n'existait que deux types d'élections en Belondor: les élections sénatoriales, tous les deux ans, pour désigner cent quarante-sept sénateurs (sur deux cents nonante-trois) ; et les élections municipales, uniquement dans les quelques cent cinquante villes ayant plus de 25'000 habitants, également tous les deux ans. De fait, le clivage politique principal s'articulait principalement autour de la vision de l'Empire qu'avaient les différentes forces en présence. En effet, les opposants à l'Empire avaient été éradiqués par la Guerre de Sécession.
Partis politiques
Par ailleurs, depuis 2712 (2012), les formations politiques étaient désormais autorisées. Ainsi on retrouvait:
- Le Parti Impérial composé des ultra-impérialistes, assez réactionnaires, présidé par Tancrède Batignoles.
- Le Rassemblement conservateur, composé des conservateurs, plutôt autoritaires, présidé par Archibald de La Villejégu.
- L'Union des Modérés, composée de modérés, relativement démocrates, fondé par Etzel Calpunien, 2nd duc de Varsalance.
- Le Parti progressiste, ancien parti fondé par Samuel Verrines d'Hersant.
Économie
La monnaie nationale était le Sesterce dont le symble était (S). La Banque Impériale était l'institut financier national et la Cour des Comptes était chargé de la vérification des deniers publics. Il existait également, Place de la Bourse, la Chambre de commerce et d’industrie où en enregistrait sa société. Les sociétés & succursales belondaures enregistrées étaient:
- Batignoles Industries (BI), spécialisé dans la métallurgie et l’exploitation minière et forestière.
- Le Crédit néo-argenois de commerce et d'industrie (CNACI).
- Les Chantiers Navals Hautelier (CNH) qui étaient spécialisés dans la conception et la construction de navires, notamment de navires de guerre.
- La Compagnie Hippomobile d'Ardanie (CHA).
- La Compagnie Nerym-Vanès Industries (CONVI) résultait de la fusion des deux anciens grands groupes industriels belondaures; spécialisée dans l'extraction de matières premières ainsi que dans l'innovation et la production en matière d'armement et d'équipement aéronautique.
- Eugestignac Industries (EI) était une entreprise spécialisée dans l'extraction houillère et dans la sidérurgie. Elle se situait aux abords d'Ecosient.
- La mercerie Les Secrets de Marilia (LSM) s’étalait sur une surface de 400 m², et employait une quinzaine de personnes. On pouvait y trouver des draps, matelas, parapluies et de la petite maroquinerie.
- Sabrevoix Belondor (SB), ayant notamment participé à l'exploitation du Transterranovien sur le sol belondaur.
- La société Société de Négoce & de Financement Carbon d'Ancerre (SNFCA) dite Négoces D'Ancerre. Cette société regroupait sous son nom les sociétés Auguste Carbon Ferailleur et les Chargeurs Réunis d'Ecosient. Son siège social était situé à Cancraces.
Médias
En Belondor, plusieurs journaux étaient édités et lus. Aussi, on y trouvait:
- Le Globe, journal doté de fonds public, dont la rédaction était située au 3 Rue de la Caraçonne.
- L’Intransigeant, journal ultra-impérialiste et dont la rédaction était située 25 Rue des Taverniers.
- Le Dégel, journal conservateur dont la rédaction était située 89 Boulevard de Saint-Antoine.
- Le Patriote, journal modéré. Sa rédaction était située 77 Rue de Veledris.
- La Gazette des Marchés, journal économique dont le siège social était situé au 23 Impasse des Héritiers.
Culture et Éducation
L'élite culturelle nationale était très érudite. Elle pouvait assister, à l'Opéra-Royal, aux plus belles représentations musicales et théâtrales. Le pays abritait également l'Hôtel d’Amezzianel qui disposait des textes et traités officiels. Aussi, une Bibliothèque nationale existait. Malheureusement, cette dernier a totalement disparu sans laisser aucune trace.
Relations avec la CSH
La République Impériale du Belondor commence à nouer des contacts avec la CSH lors de la Conférence d'Edoran en décembre 2011, puis lors de la Guerre du Continent Nord. Par la suite, la CSH et le Belondor sont amenés à se côtoyer lors de la Conférence de Veledris pendant l'été 2012, puis lors de la Conférence d'Edredoni en octobre 2012. Le 8 octobre 2012, le Belondor soumet un TRM entre leur pays et la CSH et le 11.11.2012; le Traité est accepté par le Parlement à 99:30 et (21 NUL). L'Ambassade scanthéloise était située au Quartier d’Eslagne, à Elbêröhnit.