Ysiriam
Ysensis Serenyssimum Imperium Radiosum In Acratiam Magnificatum | |||
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Données Politiques | |||
Langues | français yeusois dyssois | ||
Capitale | Veneuz | ||
Type de Gouvernement | République anarchiste | ||
Sa Dogitude | Sygnor Chien de Berger Yzois | ||
Gouvernement | Aucun | ||
Les Ambassadeurs | Maître Oiseau Jardinier À Nuque Rose La Bête alias Jehan-Maraÿs de la Beste d'Amor Le Cochon Dans L'Espace | ||
Relations avec la CSH | Pays disparu | ||
Autres | |||
Système économique | n.c. | ||
Bibliothèque | aucune | ||
Forum | Ancienne Place Publique | ||
Site | archives archéologiques numériques | ||
Le Sérényssime Empire Rayonnant d'Ys Magnifié en Acratie (ou Ysensis Serenyssimum Imperium Radiosum In Acratiam Magnificatum donnant l'accronyme YSIRIAM) fut un pays éphémère apparu en février 2015 et disparu à la fin de l'été, vraisemblablement en septembre 2015 dans l'Archipel. Son nom courant fut l'Ysiriam ou simplement Ys. Le surnom du pays fut la Yeuse. Les Yssoises et Yssois en étaient ses habitants. Sa devise était «Ysensis Serenyssimum Imperium Radiosum In acratiam Magnificatum fluctuat nec mergitur in absinthem». Une autre devise était «Yeuse Sois» (parfois écrit «Yevse Sois»).
Sommaire
Géographie
Le pays était subdivisé en provinces, chacune était autonome et autogérée, mais seule l'une d'entre elles était administrée et connue. C'était la province du Levant, bénéficiant d'un micro-climat tropical. Cette province était située en Catharsys (ou Katharsys) qui est une péninsule au sud-est du Continent Nord.
C'est dans le Levant qu'était située la région de la Yeuse. La Yeuse était une forêt profonde dominée par un immense chêne vert appelé également la Yeuse. C'est sous le feuillage de cet arbre géant et à travers les arbres qu'il dominait qu'existait la cité de Veneuz, faite de huttes, terriers et nids de toutes sortes afin de pouvoir accueillir toutes sortes d'êtres. La Yeuse et Veneuz étaient traversées par le fleuve la Soubrillance qui naissait dans la Montagne d'Utopie. Celle-ci étageait tous les climats possibles, allant de la jungle à sa base à un sommet glacé.
Autour de l'immense tronc se trouvait une immense place nommée Agora. Cette place servait à tous les événements publics, mais aussi aux assemblées populaires décisionnaires. Il pouvait y avoir plusieurs événements en même temps, répartis chacun sur un côté. Le crépuscule ou la nuit étaient aussi propres à accueillir des réunions privées.
Le bord de mer était appelé «Côte de Loinvenir» et comprenait les baies de Brysenef et de Doucevenue.
Organisation Administrative
Il existait cinq provinces autogérées:
- Le Levant
- Le Ponant
- Le Méridien
- Le Ker Ys
- La Métatopie.
Les quatre dernières provinces étaient nommées par les Levantins «situées dans les Loins d'Outreplus».
Histoire
Histoire pré-ludique
La région était jadis dominée par une brillante civilisation humaine, le Premier Empire d'Ys. La décadence de l'empire ayant commencé, les levantins, appelés Dys, se mirent à construire des centaines de monuments pour tenter de conjurer le sort. Puis l'Empire sombra dans la désorganisation, l'abandon de l'entretien de ses routes et de ses écluses acheva l'enclavement de chaque région. Mais les Dys conservèrent leurs traditions, leur langue, leur régime impérial, en devenant toutefois de pauvres pêcheurs.
Un jour, au cours d'une guerre entre deux pays lointains, une bombe magique explosa par hasard au-dessus de la région, donnant vie aux monuments datant du Premier Empire. Et un chêne vert devint lui aussi magique, il se mit à grandir démesurément, créant par son ombre protectrice une profonde forêt, la Forêt Yeusoise. Ceci mit fin au caractère méditerranéen du pays. Une partie des Dys devinrent d'ailleurs des chasseurs-cueilleurs de la forêt, ce qui les rendit assez différents des Dys de la Mer.
Au Moyen-Âge du temps bestial, les rares Bêtes encore Intègres fondèrent un mouvement de résistance contre les humains sous forme d'un ordre de chevalerie, L'Ordre des Chevaliers-Bêtes de l'Acratie; cet ordre unissant les natures humaines et animales fut créé dans la continuité de nombreux mythes impliquant des hommes-animaux : la déesse Epona, les Fianna, le Berserk, etc. Quiconque adhèrait à l'esprit de cet ordre pouvait s'en déclarer chevalier. Depuis lors, revêtant des armures humaines, les Bêtes unissent et dépassent les natures animale et humaine. Le lieu de leur réunion, autrefois secret, est au plus profond de la Forêt Yeusoise auprès du tronc du Chêne Vert. À partir de la fondation de cet ordre, les Bêtes développèrent entre elles la langue yeusoise.
Plus tard, l'ordre décida de créer un pays pour accueillir tous les êtres conscients du monde. Les Bêtes choisissent pour cela la Yeuse où elles se réunissaient déjà. Mais un cochon venu du futur apparut soudain et les engagea à reprendre le nom d'Empire d'Ys afin que les Bêtes se fassent mieux respecter des humains. L'Oiseau Jardinier, quant à lui, très idéaliste, voulut doter le pays à son commencement d'un régime anarchiste. Les Bêtes s'entendirent pour que le pays soit un nouvel empire (le Second Empire) mais que toutes les décisions soient prises par tous les habitants sur l'Agora, et ajoutèrent le terme d'Acratie à celui du pays. Les Bêtes convinrent également de bâtir la cité de Veneuz, chacun y allant du sien.
Ayant proclamé le réveil d'Ys et son ouverture à tous les êtres conscients, nombre d'entre les non-humains viennent à présent immigrer en Yeuse, ce qui fait des autochtones humains, les Dys, une population désormais minoritaire. Quant à l'Usine-À-Jouets, elle semble se réveiller de plus en plus souvent et de mieux en mieux, créant à la fois des toupies et des Jouets-Vivants.
Démographie
Population
Dans le Levant vivaient diverses populations, on les appellait tous des Êtres Conscients. Ils étaient, des plus nombreux aux plus rares :
Les Âmes-Animales
Ce terme définit tout être dont la nature profonde était celle d'un animal particulier, mais dont la forme n'était par forcément celle de cet animal. Lorsque leur forme n'était pas humaine, on les appelait les Bêtes. La Bête Intègre était celle qui avait conservé à la fois son apparence animale originelle et sa raison et son langage, ainsi que les Bêtes à l'origine du monde.
Il fut un temps où toutes les espèces se côtoyaient en harmonie et décidaient en commun à l'unanimité. L'être humain était une des Bêtes comme les autres.
Mais les êtres humains créèrent des empires, le Premier Empire d'Ys assimila la condition humaine au fait d'être repoussant, nuisible et contagieux, créant ainsi l'indignité animale. Ce précédent se répandit dans l'Archipel, et partout la Bête devint bête de trait, de compagnie, de cirque, de zoo, de laboratoire. Pire, les humains commencèrent de détruire la nature, poussant les Bêtes à abandonner leurs régions d'origine.
Pour échapper à ces maux, la plupart des Bêtes se transformèrent, soit pour renoncer à leur conscience et à leur langage, afin de plaire à l'homme, et devenir ainsi de Simples-Animaux, soit en reniant leur propre nature animale afin d'avoir une apparence humaine et l'illusion d'être humain, ce qu'on appelle un Animal-Caché. Mais même oublieux de leur nature, les Animaux-Cachés conservaient des comportements et des traits de caractère de leur nature animale particulière. En outre, se métamorphoser n'était pas toujours couronné de succès, témoins les Thérianthropes, qui étaient mi-hommes mi-animaux. Hormis peut-être en Ys, les humains détestaient ces êtres qui s'efforçaient de leur ressembler, ils en faisaient des parias, et quand ils démasquaient un Animal-Caché, généralement ils le punissaient et le déchoyaient de son humanité.
Quelques Êtres-Conscients pratiquaient l'art de se transformer, appelé Alnéter, accessible à tous les êtres conscients, mais c'était un art long, difficile et dangereux, car pouvant donner des erreurs quant au résultat. L'on pouvait se trouver par exemple figé à vie dans la difformité ou dans une forme variant en fonction de la lune par exemple. Il valait donc mieux pratiquer l'Alnéter dans une approche spirituelle et par le biais de la méditation. Il existait de nombreux États-Corporels possibles détaillés sur cette page. Le meilleur état est celui de Néter, qui était de pouvoir se métamorphoser à volonté, mais la plupart des Néters n'avaient cette faculté que très momentanément.
Les Jouets-Vivants
Ces êtres, très souvent en plastique, imitaient grossièrement une apparence humaine ou animale ou autre, et étaient dotés de raison et de langage. Les Jouets-Vivants se prenaient si bien pour le personnage ou la chose qu'ils représentaient, qu'ils tendaient systématiquement à se mettre dans les situations où ils pouvaient vivre ce pourquoi ils étaient faits.
De ce fait, les Âmes-Animales ne se rendaient pas souvent compte qu'ils étaient abusés par eux. Quant aux humains, quoiqu'ils ne restaient pas dupes, ils se prenaient trop volontiers aussi au jeu de ces créatures.
Même un jeu de construction ou un masque peut être un Jouet-Vivant, il aimait alors aussi, respectivement, par exemple, à construire le pays, ou bien à tromper son monde...
Les Monuments-Vivants
C'étaient les monuments dyssois datant du Premier Empire et répandus alors dans la Forêt Yeusoise. Classiques et augustes, ils étaient plus ou moins bien conservés. Ils étaient généralement enclins au rêve, mais pouvaient à l'occasion se réveiller, gronder, parler, bouger, se pencher, se mouvoir. Les statues de pierre faisaient partie de ces êtres, elles étaient chacune dotée de vie, quoique celle-ci soit assez figée en général.
L'ancienne Usine-À-Jouets , appelée familièrement Mélusine ou Mélusyne, était un de ces monuments. Elle était curieusement flambant neuve et possédait une dizaine d'unités. Elle contrôlait des caméras et des microphones de surveillance ainsi que des trappes disséminés partout dans le Levant. Elle était capable de tirer une toupie comme projectile à très grande vitesse, ce qui pouvait facilement blesser ou tuer la cible. Elle se considérait comme la vraie reine du pays et détestait qu'on lui manque de respect. Quand on la réveillait, des bras de métal sortaient de ses flancs et arrachaient des arbres pour fabriquer des millions et des millions, voire des milliards de toupies. Elle se déplaçait ensuite pour déforester un peu plus loin. C'est elle qui, à jamais insatiable de jouets, en fabriquait des vivants au gré de ses fantaisies. Ils sortaient d'elle par la grande porte et venaient en Yeuse se mêler aux autres Êtres Conscients.
Les Dys
Ils était un peuple humain minoritaire. Il existait en Yeuse d'autres humains venus d'ailleurs, mais seuls les Dys avaient une culture humaine bien représentée. C'étaient des autochtones descendant des Atlantes et fiers de leur histoire, ils ont géré le Premier Empire d'Ys, jadis brillante civilisation. Ils avaient des traditions particulières. Il existait deux sous-groupes : les Dys de la Mer, des pêcheurs qui vivaient sur la côte et qui avaient conservé assez authentiquement les traditions de leurs ancêtres et leur dysséité ou identité dyssoise, et les Dys de la Forêt qui vivaient dans la Forêt Yeusoise. Ces derniers étaient devenus des chasseurs-cueilleurs, avaient des contacts depuis longtemps avec les Bêtes, ils n'avaient conservé des traditions de leurs ancêtres que peu de choses ainsi que la langue dyssoise. Les Dys avaient à l'époque encore un empereur, Amaurys III, mais il était très âgé et avait besoin d'un successeur de confiance.
Langue
Trois langues étaient parlées dans le pays. Le français, le yeusois et le dyssois. Cette dernière consistait à remplacer les chiffres par des caractères romains, les lettres majuscules J et U respectivement par I et V, la lettre i en fin de mot par un y, et la coordination «et» par le signe «&». Quant au dyssois, celle-ci consistait à remplacer la lettre i par un y dans les sons « si » et « iss ».
Religion
Aucune religion officielle du pays n'existait et l'acratie pratiquait la laïcité. En revanche, la religion des cultes du Chêne Vert, de Poséydon (poséydonysme) ou des forces de la nature étaient pratiquées par la population.
Institutions
L'Ysiriam était, malgré son nom officiel, une république, en réalité une acratie, à savoir une république anarchiste. Il s'agissait d'une démocratie directe; chacun pouvait agir pour le pays ou prendre part à son assemblée sans passer par des représentants. Les citoyens décidaient de toutes les lois sur l'Agora. À charge pour eux de créer des lois en faveur de l'intérêt général.
La représentation n'était utilisée que si nécessité il y avait, elle s'effectuait alors plutôt par mandat et, de préférence, par mandat impératif.
Le mandat était la tâche particulière qu'un groupe confie à un individu. Un mandat impératif était celui où le mandaté devait respecter des engagements, sinon le mandat était nul de facto.
Le doge de cet «empire» n'avait aucun pouvoir, il ne faisait que présider le pays et c'étaient les citoyens qui prennaient les décisions sur la place nommée Agora.
Les Ambassadeurs étaient:
- Maître Oiseau Jardinier À Nuque Rose
- La Bête alias Jehan-Maraÿs de la Beste d'Amor
- Le Cochon Dans L'Espace
Le Douanier était:
- Maître Ours Fanzien alias Banzours
Économie
La monnaie courante du pays était l'Yrys (Y ou ℽ).
Symboles nationaux
Les Yeusois étaient généralement attachés au Chêne Vert, symbole national, appelé également Yeuse. Les Âmes-Animales y avaient fondé dès le Moyen-Âge leur mouvement de résistance contre les humains : l'Ordre des Chevaliers-Bêtes de l'Acratie. Les Dys, quant à eux, y voyaient l'arbre qui avait survécu à la seconde Dévastatyon et avait facilité, par son ombre bienfaisante, la fertilité de la région et l'implantation en elle des Dys à l'époque du Premier Empire. Aussi, le drapeau national était proche de celui d'Ys à la différence près que le liséré rouge était un liséré vert rappelant la couleur du Chêne Vert symbolisant l'arbre de la vie et de la liberté et dont l'ombrage inspire concorde et entraide.. À la place de la couronne sérénissime prenait place le symbole d'une feuille de chêne. Le drapeau est constitué du ciel bleu et de la terre noire qui caractérisent si bien cette région de l'Archipel.
Les Dys avaient pour symboles les anciennes armoiries et drapeau d'Ys.
Relations avec la CSH
Le pays n'entretint aucune relation officielle ou diplomatique avec la CSH pendant sa courte existance.