Cözland
République de Cözland | |||
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Données Politiques | |||
Langues | cözlandais | ||
Capitale | Töjzal | ||
Type de Gouvernement | République | ||
Président de la République | Roland Fözmann | ||
Premier Ministre | Dominku Ströessman | ||
Ministère des Affaires Étrangères | n.c. | ||
Relations avec la CSH | Aucune | ||
Autres | |||
Système économique | Narrativisme | ||
Bibliothèque | aucune | ||
Forum | Place Publique | ||
Site | S'y rendre | ||
Cözland (ou République de Cözland) fut un éphémère pays de l'année 2012, principalement actif en mars, situé en Mer Océane. Cözland devint, par la suite, une colonie du Royaume du Bretzelbourg.
Géographie
Le pays était situé en Mer Océane, dans l'archipel nautien, il occupait l'île de Leithian ainsi qu'une portion du territoire ydéen.
Histoire
Origines
Des traces de peuplement sont attestées depuis 10 000 ans avant notre ère, sur la partie ouest de l'île notamment. Il semblerait que la partie orientale ne soit sortie des flots que plus tard. La nation cözlandaise est, depuis toujours, une nation recomposée, formée de vagues migratoires. Les habitants de l'actuelle Prya auraient formé l'essentiel de la première vague de peuplement, en navigant vers le nord. Mais on retrouve des traces d'occupation (ou de commerce) des peuples crasses dès 1200 après JC.
Période yssoise
En 1543, un parchemin fait état de la fondation d'une colonie yssoise, Cöys, sur la côte nord-ouest. Il se pourrait que le nom actuel du pays vienne de cette colonie, bien qu'elle ait été très peu étendue et que les Yssois ne soient jamais allé dans les terres. Dans le même temps, la Turcosie et Madha auraient eu des comptoirs sur la côte sud.
Période krasslandaise : le siècle de fer
Deux siècles plus tard, en 1760, un baron krasslandais chasse les quelques marins yssois de Coys et bâtit un complexe industriel sur la petite île de Krassedt (aujourd'hui Krözet), riche en fer-blanc. Toute la population de la grande île est déportée sur Krassedt et travaille à la mine. Malgré les diverses révoltes et grèves, la domination krasslandaise est sans partage. C'est alors qu'entre en jeu le Zollernberg, qui saute sur l'occasion pour dénoncer l'occupation krasslandaise et intervenir militairement.
La guerre des mineurs
De 1823 à 1836, une terrible guerre oppose donc deux factions, l'une affiliée au Krassland (les "Loyalistes" non grévistes) et l'autre au Zollernberg (les "Mineurs"). C'est en fait une guerre à distance des deux grands pays qui s'opposent pour la forme, les mines n'ayant plus vraiment d'intérêt stratégique, étant presque épuisées. Quand les krasslandais partent en 1836, jugeant qu'il n'y a plus d'argent à se faire sur "Kösland", les zollernois occupent un pays profondément divisé et au bord de la guerre civile.
Période zollernoise
De 1836 à 1849, les zollernois assurent la transition. L'île prend son nom définitif de "Cözland". Mais les tensions restent vives entre les classes sociales cözlandaises issues des factions de la guerre des mineurs. Lentement, le pays retourne à l'agriculture, sa richesse première. En 1849, un impôt zollernois sur le blé déclenche une révolte massive qui aboutira à la "Révolution Nationale" expulsant les zollernois de l'île.
Ière République
Après une courte guerre civile, les Cözlandais choisissent un président en 1852, Löuis Bönapard, et divisent le pays en 23 cantons. La République connaît un développement harmonieux et prospère, en autarcie ou presque. En 1934, une épidémie qui touche le poirö, principale culture cözlandaise, oblige les Cözlandais à fuir en masse l'île. L'économie s'effondre et le pays éclate en plusieurs fiefs.
Le temps des fiefs
Sur une île dépeuplée et devenue violente, des roitelets s'octroient des fiefs et montent des petites armées. Pendant des décennies, tout développement s'arrête, alors que se développe un système de clans et de vendetta. Les grandes puissances se désintéressent de la petite île, sauf les pirates pryans qui occupent la côte sud-est pendant quelques temps. Mais le Cözland est très loin de son âge d'or, même si les fiefs vivent en relative paix depuis les années 1970. Quand en 1998 Nautia déclare posséder l'île de Cözlandet, personne ne tique. En fait les nautiens n'y mettront jamais le pied ! Puis quand Nautia disparaît, le Daearuil occupe militairement tout l'archipel. Il rebaptise l'île Leithian et envoie un contingent contrôler la population. C'est l'occupation daearienne qui va unir les clans ennemis pour la première fois depuis 80 ans.
IInde République
Après une guerre de libération, la Seconde République est proclamée.
Culture
Langue : le Cözlandais
Le Cözlandais, örigines
Le Cözlandais est une langue, comme de nombreux idiömes de l'Archipel du Micromonde, qui a évölué en mélangeant deux compösantes, l'une micrömondiale (le fröçais, dont l'usage diplömatique s'est répandu il y a fört longtemps), et l'autre löcale (le cözave). Le cözave est une langue primitive du groupe pryanö-syldave. Nous n'avons pas le temps ni la place ici de détailler sa structure, d'autant plus qu'il existe de nombreux sous-dialectes de par le territoire natiönal : haut-cözavien, bas-cözavien, sthözave, mederzave, krözave... Elle est parlée depuis la nuit des temps par les pöpulations de l'île et se distingue par un niveau de complexité peu cömmun. Mais l'essentiel de son vöcabulaire tourne autour du monde agricöle.
Particularités
- Les sons /o/ s'écrivent en cözlandais ö, et se prönoncent /eu/.
Par exemple : le Zöllernberg, expröpriation, sölilöque, révölution.
- La lettre o ne s'écrit pas "ö" si le son est ou, on, oi.
Exemple : longtemps, rond, boîte, Belondör.
Variantes
Il existe des variantes löcales, non approuvées par l'Académie mais tölérées au niveau natiönal.
- Au nörd du pays, l'accent est très fört et toutes les lettres o sont prönoncés ö. Certains patois de la cöte nörd utilisent même le ö pour remplacer le au et eu. Par exemple : Bönjöur, je viens du pört de Mederzö, öù l'ö est fröide mais les pöissöns nömbrö.
- Au sud, au contraire, l'influence de Prya a pratiquement éliminé les ö. Ils subsistent uniquement dans les noms pröpres. Cette variante, appelée cözlandais möderne, ou pryözlandais, a tendance à envahir le pays, ce contre quoi l'Académie entend lutter activement.
- Dans les montagnes örientales, certains villages ont déförmé le parler du nörd et ont transförmé quasiment tous les sons en ö : ou, eu, on, an, a, o, un... Ils diront : Böjör, çö vö cömme vö völez ? C'ö quöi l'öcödömie dö löttr ? Il va sans dire que ces patois sont excessivement ridicules et à la limite de l'incompréhensible, et qu'ils ne doivent à aucun prix être parlés à la capitale.
- Pour finir, les Sömériens d'outre-mer et les habitants des îles örientales parlent en général une variante ancienne du dialecte nördique, où seuls les "eu" sont prönoncés "ö". Par exemple : Jödi matin, je vais sur le continent pour voir ma sör. C'est une prönonciation très pöétique qui est très pöpulaire parmi les chanteurs de la "Södade". C'est également ce qu'on appelle le Vjö Cözlandais (vieux cözlandais), très apprécié également de l'aristocratie.
- A Krözet, on ajoute en plus des "k" un peu partout, cömme au Krassland.
- A Fallzö (Falzheim) qui fut très influencée par l'öccupation zöllernoise (qui y avait établi sa cömmandanture), on zözöte un peu à l'öccasion.
Möts cözlandais
Outre les règles précédente, le cözave a appörté de nombreux möts qui n'existent pas en fröçais et sont rarement compris en-dehörs du Cözland.
- Schmizaflör : groupe pölitique extrémiste
- Södade : mélancölie des habitants d'outre-mer
- Poirö : légume typiquement cözlandais, sorte de poire qui pousse sous terre.
- Özö : alcööl des montagnes
- Blö : jeune recrue de l'armée
- Pétö : insulte très répandue (féminin : pétösse)
- Könör : poisson de haute mer assez disgracieux (par extension, insulte)
- Nö : sexe masculin (d'où l'insulte "tête de nö").
- Vjö : sage vénérable, ancêtre du village ("Allons demander au vjö ce qu'il en pense")
- Kö : sexe masculin (Krözet et Sömer)
- Schjör : gamin, enfant
- Löz : misère (je suis dans la löz jusqu'au cou)
- Lözer (verbe) : tirer le diable par la kö
- Vlör : brigand, völeur
- Dégöler : fondre
- Mördö : clöchard
Institutions
Le Cözland était une république où coexistaient trois pouvoirs : l'exécutif (Président-e de la République), le législatif (le Parlement National) et le judiciaire (la Cour de Justice).
La Présidence de la République
Le Président de la République était élu tous les deux mois.
Le Parlement National
Le Parlement National était élu tous les mois.
Partis politiques
Parti du Renouveau Cözlandais (PRC)
Fondateur : Röland Fözmann (Président de la République)
Principes & valeurs :
- l'indépendance et la laïcité de la république,
- le droit à la liberté personnelle et l'ouverture aux autres,
- la solidarité sociale et le partage des richesses.
Programme :
Nous pensons que le Cözland est fondamentalement une république solidaire où l'égalité entre individus est primordiale. Au niveau international, nous sommes pour des partenariats privilégiés avec les nations proches de notre esprit républicain et laïque, comme l'Ecodémocratie de Prya toute proche. Comme Prya nous favoriserons à tout prix la voie diplomatique et pacifique. Nous mènerons une diplomatie active à l'étranger et tenterons d'exporter nos valeurs : l'écologie, le pacifisme, le respect du droit des individus. Nous privilégierons les relations bilatérales et les programmes à long terme concernant la recherche, l'éducation, la coopération économique, le respect de l'environnement.
Le Mouvement Senchefö : (MSC)
Fondateur : Marwan Acharbenalim
Parti Travailliste (PT)
Fondateur : Dominku Ströessman
Description :
Le Parti Travailliste est un parti républicain, patriotique et socialiste. Il se réclame de la social-démocratie et il est partisan d'une "voie cözlandienne vers le socialisme". Sur le plan économique, le Parti Travailliste est favorable à une politique de défense des travailleurs et des opprimés, il est favorable à une politique de la "Troisième Voie" entre un socialisme pur et un libéralisme maîtrisé. Sur le plan des institutions, de la justice et des mœurs le parti se veut avant tout patriote, favorable à la défense de la République et d'une société fière de son Histoire.
Programme :
Le Parti Travailliste croit dans la nécessité d'une troisième voie entre socialisme et libéralisme, c'est pourquoi il est favorable à la contribution des plus riches pour aider les plus pauvres tout en laissant le choix à l'individu de déterminer sa réussite. Le PT est également porteur d'un projet de "modèle social cözlandien" unique dans le Micromonde. Dans le cadre de son projet de "voie vers le socialisme", le PT souhaite le basculement de l'économie pure de marché à une économie semi-étatique puissante. Le Parti Travailliste souhaite mettre en place "une voie cözlandienne vers le socialisme" qui englobe un projet sociétal qui est tout d'abord le renforcement de la République parlementaire ou l'Assemblée du peuple aurait de grands pouvoirs au détriment d'un Président de la République qui doit continuer à être élu au suffrage universel direct. Le PT souhaite l'écriture d'une Constitution d'inspiration socialiste, démocratique et écologique. Par ailleurs sur le plan extérieur, le PT est partisan de la fondation d'un nouveau "bloc" de pays neutres dont ferait partie Cözland.
Association des Citoyens Cözlandais pour la Liberté (ACCL)
Fondateur : Gaötan
Médias
Presse
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- La Töpe dont les articles sont toujours disponibles ici !
Télévision
- TC1, pour Télévision Cözlandaise 1, dont les éditions sont toujours disponibles ici !