Turcosie

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Sultanat de Turcosie

Drapeau Turcosie.png

Armes Turcosie.png

Données Politiques
Langues français
turcose
Capitale Ankharna
Type de Gouvernement Monarchie constitutionelle
Sultan Soliman II
Chef du Gouvernement Le Grand Vizir Abdul Al-Jazir
Personne de Contact
Relations avec la CSH Pays disparu
Autres
Système économique n.c.
Bibliothèque aucune
Forum Ancienne Place Publique
Site Ancien Site

Localisationturcosie.png

La Turcosie (ou Sultanat de Turcosie) fut un pays de l'Archipel, apparu en 2006 et situé sur le Continent Sud occupant principalement la place de l'actuel Mézénas ainsi qu'une partie de l'Orion insulaire.

Le pays sombra dans l'immobilisme en novembre 2008.

Géographie

  • Izriose: Il s'agit du fief du clan Al-Kartal. Également appelée le "Nid d'Aigle", Izriose demeure une centre culturel et religieux très important. Chaque année, des milliers de pèlerins traversent le massif de l'Ambrouz à travers une route sinueuse pour atteindre la cité et ainsi exprimer leur dévotion. Izriose est une cité nichée au coeur des montagnes. Pendant longtemps, la citadelle de la cité était réputée pour être la place la plus sécuritaire de Turcosie.
  • Tarfuz: L'oasis de Tarfuz est la demeure millénaire du clan Hamid. Cette ville est considérée comme la la rose du désert du Tankhaz. Tarfuz a été construite autour de l'oasis du même nom qui fut pendant longtemps le principal point d'eau du désert. Sous la tutelle du clan Hamid, l'oasis passa d'un campement de tentes à une terre fertile irriguée et à une cité prospère. Malheureusement, l'oasis est souvent la cible de raids de bédouins.
  • Gaidah: Gaidah est le principal port militaire de la Turcosie et est également le lieu de la résidence d'été du Sulan. Jadis un port de pêche paisible, Gaidah est aujourd'hui un port fortifié fortement défendu.
  • Ankharna: Capitale de la Turcosie et centre administratif et politique de l'Empire. Il s'agit du fief du clan Saladin. C'est sur ses terres que Saladin le Grand décida d'installer sa famille et ses fidèles. Conscients de leur vulnérabilité, les halawites construisirent une petit village avec une palissade. C'était la fondation de la cité. Depuis ce jour, Ankahrna fut la cité des sultans turcoses. La cité est notamment célèbre pour le Sérail et le palais impérial. Ankharna la Grande n'est jamais tombée aux mains ennemies.
Carte du relief
  • Constanbul: Également surnommée l'Éternelle, la cité a été attaquée plusieurs fois, mais a toujours été reconstruite au fil des siècles. Constanbul est la cité la plus grande et la plus populeuse de la Turcosie. C'est également un carrefour culturel et économique majeur en Turcosie. Le centre économique de la Turcosie est également situé à Constanbul. La cité est le fief du clan Osmanli, le plus riche des clans. Le caranvanserail de la ville est le plus important du micromonde. Le port de Constanbul accueille chaque année des milliers de navires battant divers pavillons. Constanbul est une ville moderne et cosmopolite...enfin pour la Turcosie.
  • Andriopole: C'est la cité du savoir et d'autres diront de la luxure. Les Andriopolites sortent rarement de leur cité, préférant vivre dans le luxe et la beauté. De nombreux artistes et savant sont issus de cette cité. La ville est le fief du clan Aziz. La ville est réputée pour son architecture, mais également pour la grande université impériale présente à l’intérieur de ses murs.
  • Kulhaz: N'est pas une une ville à proprement parlée, mais plutôt une forteresse disposant d'une puissante garnison. La citadelle est sous administration militaire. La construction de cette forteresse devait ainsi garantir la pérennité de la cité d'Yrusalem.
Carte des clans
  • Yrusalem: Elle est la cité sainte de l'Halawisme. Selon la légende, c'est sur ce lieu, guidé par le prophète Saladin, que les Nidjistes quittèrent la Gallice pour fonder la première communauté halawite du micromonde. C'est dans ce lieu saint que Saladin reçu l'Halawa sacré. Yrusalem fut ensuite intégrée à Avaricum.

Population

Démographie

  • Population: 92 523 678 (approximativement)
  • Densité :80,2 hab./km²
  • Répartition :34,4% urbaine et 65,6% rurale
  • Répartition (sexe) :50,66% d'hommes et 49,34% de femmes
  • Répartition (âge) :Moins de 15 ans: 32,9% / 15 à 29 ans: 28,0% / 30 à 44 ans: 18,2% / 45 à 59 ans: 11,7% / 60 à 74 ans: 7,5% / 75 ans et plus: 1,7%
  • Composition ethnolinguistique :Turcose: 88,7% / Kareshmiriote: 6,1% / Bédouins: 3,2% / Autres: 1,9%
  • Appartenance religieuse :Halawïsme Saladiniste: 83,9% / Halawïsme Nédourvédiste: 7,2% / Halawïsme Sohùfiste: 5,3% / Hébraïte: 1,9% / Cathodoxe-Orthodique: 0,6% / Éthérisme: 0,5% / Syiste: 0,2% / Autres: 0,4%

État civil

  • Taux de natalité :5,3%
  • Taux de mortalité :0,93%
  • Taux de fécondité :4,1
  • Espérance de vie :hommes: 56ans / femmes: 71ans

Histoire

Histoire pré-ludique

Les Prophètes sont à la base du système politique turcose. En 17 avant la fondation d'Yrusalem; Osman, Kartal, Aziz et Hamid tuent l'indigne Sevan. Sous la direction de Saladin, les Halawites ,à l'époque les Nijistes, quittent la terre de Gallice et se réfugient sur l'île de Bursa où ils fondent Yrusalem. Là, Saladin reçu l'Halawa sacré de Najah. Sous la bienveillance de Saladin le Grand, la communauté halawite de Yrusalem s'épanouie. Seulement, les fidèles disciples de l'indigne Sevan, jaloux de ce développement, attaquèrent la petite communauté halawites et plusieurs fidèles furent tués. Les survivants, apeurés, se dispersèrent à travers la Turcosie.

Ainsi, les survivants du massacre de Yrusalem, qui se déroula en l'an 19, fondèrent de nouveaux villages dans ce qui sera la Turcosie actuelle. Ainsi, en l'an 22, Constanbul est créée et en l'an 24 c'est au tour d'Ankharna d'être fondée. On pourrait penser que les Halawites se seraient établis à un nouvel endroit pour fonder une nouvelle Yrusalem. Or, il faut se mettre dans le contexte de l'époque et voir que la communauté halawite est décimée et menacée par un ennemi toujours plus puissant. Aussi les anciens halawites se dispersèrent à travers la Turcosie pour perpétuer la descendance halawite. Ne mettant pas tous leurs oeufs dans le même panier, la communauté se divisa et fondèrent des villes encore existantes aujourd'hui.

En 22, Constanbul est fondée et très vite la ville devient un port incontournable de la mer de Marnara. Il s'agit aussi de la première cité à être fondée par les survivants halawites. En 24, Saladin le Grand et un petit groupe de fidèles rejoigent la terre qui deviendra la future Ankharna. Deux ans plus tard, Saladin le Grand meurt de sa belle mort. En 36, un petit groupe de commerçants d'Ankharna fondent Tarfuz, une oasis en plein coeur du désert du Tankhaz. En 43, des intégristes religieux traversent le désert et le massif de l'Ambrouz. Ces intégristes, selon la légende, reçurent la visite de Kartal le pieux qui leur demanda de lui contruire la plus grande des mosquées. C'est Hommes s'installèrent alors dans ce lieu et fondèrent Izriose. En 56, les infidèles syistes firent des raids sur la côte ouest de Bursa et remontèrent même jusqu'à Constanbul qu'ils pillèrent . Alors que certains citoyens fuirent dans les forêts environnantes, d'autres remontèrent plus au nord et fondèrent Andripole.

Les premières installations halawites sont précaires et vivent dans la peur d'une attaque des infidèles syistes. Pour se réconforter et pour montrer leur dévouement, chaque ville prend comme patron un Prophète. Ainsi Constanbul prendra Osman le riche, Izriose adoptera Kartal le pieux, etc. Avec les années les élites de ces villes se réclamèrent de la parenté du patron de la ville jusqu'à même se proclamer des descendants directs du Prophète de la ville.

Dès 134, les clans sont déjà construits et le sentiment d'appartenance est bien implanté. En fait, on parle alors de la période des clans-nations. En 198, les raids organisés par les tribus du clan Hamid exaspèrent Saladin IV. Les troupes d'Ankharna partent alors en guerre contre les hommes du désert. C'est la guerre du Tankhaz. Après un long conflit de 3 ans, la victoire des troupes de Saladin IV permet à Ankharna de vassaliser Tarfuz et les Hamid. Après cette conquête, Saladin IV sera nommé Saladin le Conquérant. Dans sa soif de victoires, Saladin IV, à la tête de la coalition Saladino-tarfuzienne, prend pied dans l'Ambrouz en 216. S'engage alors une guérilla organisée par les troupes Izriotes qui se termine en 221 par le siège d'Izriose. Six mois plus tard, le clan kartal capitule. L'année 221 est une date importante car alors toute la Turcosie continentale a été unifiée sous l'égide d'Ankharna. Malheureusement, Saladin le Conquérant meurt en 223 et ne pourra profiter de son nouveau vaste royaume.

Pendant ce temps, Constanbul s'est considérablement développée. Sa position stratégique et commerciale lui a permit d'établir un vaste réseau commercial qui ne cesse de l'enrichir. En 279, les Syistes entâment la première croisade dans le but avoué de prendre les richesses de Constanbul. Pendant 28 ans, les Constanbulotes résistèrent à l'offensive en engageant des contingents de mercenaires. En 307, la flotte syiste écrase la flotte constanbulote à la Bataille de Darda, laissant la riche cité sans défense. La ville est ruinée et doit demander assistance auprès d'Ankharna. En 308, une flotte saladine prend la mer et écrase la flotte syiste près de l'actuelle Gaidah. La Turcosie est alors épargnée de la cruauté des Syistes. En 310 cependant, le Sultan Saladin VI profite de la vulnérabilité de Constanbul pour la soumettre à l'autorité d'Ankharna. Un nouveau chef de clan y est installé. Pour ne pas heurter la population, il prend le titre de descendant d'Osman le riche.

En 316, le Sultan Saladin VI, dit le protecteur, est invité à Andriopole par le bey des Aziz. Le clan épicurien savait qu'il était le seul clan libre de Turcosie. Étrangement, on retrouve Saladin VI mort dans son lit à Andriopole. Certains diront qu'il fut empoisonné par les andriopolites. Le Sultan Saladin VII soumet, la même année, Andriopole. Non pas par les armes, mais par les dettes que la ville a contractées envers Ankharna.

Ainsi en 316, toute la Turcosie est soumise à l'autorité d'Ankharna. Pour gérer le nouveau royaume, le Sultan Saladin VII promulgue la loi des portes. Ainsi une série de lois est gravée sur les portes du palais du Sultan à Ankharna. On parlera alors de Saladin le législateur. C'est également le début du féodalisme et du monarchisme turcose.

Si la Turcosie est unifiée sous l'égide de la dynastie des Saladin d'Ankharna, il n'en demeure pas moins que l'État est encore bien hétérogène. Les grands seigneurs claniques sont encore bien puissants et l'autorité de Saladin VII est précaire. Comme nous l'avons vu, la Loi des Portes est promulguée en 316.

Si une administration impériale est créée, les anciens titres demeurent et leur puissance est bien sentie. Le titre de bey est la plus ancienne distinction de Turcosie. Le bey incarnait et incarne encore le chef d'une famille ou d'un village tout dépendant des régions. Cependant, dans l'antiquité turcose ,c'est-à-dire avant 316, le monde d'alors était bien insécure, notamment par la présence accrue syiste, et il leur fallut se soumettre à un seigneur en mesure de les protéger.

Par exemple, à Constanbul, le bey des Osmanlis a réussis à s'enrichir et a pu lever de forts contingents de mercenaires. Ainsi plusieurs beys de Bursa se soumettèrent à ce dernier. Se posa alors la question: Comment nommer un bey qui règne sur les autres beys? On trouva le terme Beylerbey. Avant 316, le Beylerbey était une sorte de roi, ou le grand seigneur qui était à la tête de ce vaste réseau d'alliances militaires.

Or, pour assurer sa mainmise sur ses terres nouvellement conquises, Saladin VII promulgua la loi des Portes. Cette dernière instaura un code strict et une administration centralisée qui perdurera jusqu'en 528, année dite de la "Révolte des Beys". Si l'ancienne noblesse réussie à perdurer malgré cette loi, Saladin VII créa un nouveau titre, celui de pacha, c'est-à-dire gouverneur de province.^À l'époque, et encore aujourd'hui, le pacha représentait l'autorité de Saladin dans l'une des deux parties du royaume. Le pacha avait les pouvoirs de haute et basse justice et pouvait diriger les troupes pour soumettre ses opposants. Le but de cette nouvelle institution était d'affaiblir l'autorité des beylerbeys et souvent, jusqu'en 528, les pachas et les beylerbeys rentrèrent souvent en conflits.

En 346, Saladin VII meurt. L'instabilité règne alors que plusieurs beys se révoltent et les beylerbeys se font mutuellement la guerre pour monter sur le trône. Finalement le fils cadet de Saladin VII, encore mineur (10ans), monte sur le trône et devient Saladin VIII. Commence alors une période de régence sous l'égide de Memhet III, alors Grand Vizir de Saladin VII. Même si le Sultan Saladin VIII obtient sa majorité en 357, la régence continua jusqu'en 368. À cette date, Memhet III mourût et le Sultan Saladin VIII régna jusqu'en 372. On le désigna alors comme le Sultan Fantoche Cependant, il faut souligner ici l'importance de Memhet III. Ce dernier a vu l'échec des beylerbeys dans leur tâche de réduire l'influence des beys et décida de créer un nouveau titre, celui d'Émir.

L'émir sera alors un subordonné des pachas et ce titre ne sera que conféré par ces derniers. L'émir représentera le pacha dans une cité où il aura tous les pouvoirs. La monarchie turcose appliqua le principe simple; diviser pour régner. Beys et émirs, puis pacha et beylerbeys se querelleront sans cesse pour le pouvoir.

Tranquillement, la monarchie turcose s'effaça pour laisser le pouvoir à des dynasties de grands vizirs. Il y eu les Memhet (Memhet III « 346-368 » à Mehmet V « 412 »), les Murad ( Murad I « 370 » à Murad VI « 423 ») et les Selim (Selim II « 436 » à Selim XII « 523 »). Alors que les grands vizirs s'accaparèrent toujours plus de pouvoirs, alors que les Sultans préférèrent s'enfermer dans le Galata, leur palais d'Ankharna. On nomme cette période de 372 à 523 la « Période des Sultans fainéants ». En 524, le Sultan Saladin IX monte sur le trône. Il est le premier sultan à renier son héritage fainéants et à se réclamer de Saladin Ier. Il décide alors de prendre la direction des affaires de l'État. Bien que la dernière dynastie du grand vizirat était éteinte, le Sultan rencontra rapidement des problèmes à prendre sa place.

Religion

Le Halawïsme était la religion d'État.

Les prophètes

  • Aziz le savant était un érudit. Il aimait enseigner sa science aux autres. Il aurait d'ailleurs établit plusieurs théorie qui ont encore force de référence aujourd'hui.
  • Osman le riche était un riche commerçant de Gallice, condamné par l'Indigne Sevan car il était jaloux. Selon les textes, Osman était généreux et aidait son prochain.
  • Kartal le pieux était un serviteur de Najah. Selon la légende, il fit construire le premier temple dédié à Najah, ce qui mit en colère les Sevanistes.
  • Hamid le farouche avait juré de mettre sa lame au service de Najah.
  • Finalement Saladin le sage était un scribe, homme très intelligent et très instruit, c'est lui qui réussit à réunir les prophètes pour accomplir les desseins de Najah. Leur but était simple, ils devaient tuer l'infidèle, celui qui faisait douter de l'existence même de Najah. La décision fut prise que Saladin resterait en retrait car il devrait propager le massage divin, annoncer le sacrifice de 4 grands croyants.

À la nuit tombante, les prophètes, guidés par l'astre de Najah, entrèrent dans la tente de Sevan et le tuèrent froidement. Furieux, les Sevanistes tuèrent les prophètes et se mirent à pourchasser les fidèles de Najah. Saladin décida alors d'échapper à ces persécutions et arriva à Yrusalem. Il y fonda la première communauté halawite .

Les courants

Trois courants sont présents au sein de l'halawisme:

  • Sohùfisme: «L'halawisme est la religion de l'unicité de Dieu, de l'amour et de la paix. Il symbolise l'effort permanent, le combat incessant pour l’'excellence du comportement, et la sincérité du culte; le sohúfisme en est le coeœur. C'est la voie de la connaissance de Dieu, et de la sérénité de l'âme.»
Symbole de l'Halawisme

Les maîtres sohúfis se sont servis de la terminologie de l'halawisme pour décrire différents degrés de réalisation spirituelle. Ils distinguent trois phases dans l'élévation de l'âme vers la connaissance de Najah : d'abord l'âme gouvernée par ses passions. Le postulant à l'initiation, qui est considéré comme étant à ce stade, est appelé mourîd (مُريد [murīd], novice; nouvel adepte; disciple). Vient ensuite le degré de l'âme qui se blâme elle-même, c’est-à-dire qui cherche à se corriger intérieurement, l'initié qui parvient à ce stade est appelé salîk (farsi : سالك [sālik], voyageur) itinérant, allusion au symbolique « voyage intérieur ». Puis le troisième et dernier niveau est celui de l'âme apaisée, réintégrée à l'Esprit : l'initié arrivé à ce stade est appelé mouradh (parfait). Ce courant rallie près de 12% des croyants.

  • Saladinisme: Le saladinisme est le courant le plus orthodoxe de l'halawisme et constitue le courant le plus important en Turcosie car il rallie la majorité de la population. Ce courant a été fondé par le prophète Saladin le Grand lorsqu'il révéla l'Halawa sacré qui lui avait été dicté par Najah. Le saladinisme voit les prophètes comme des personnes touchés par la grâce de Najah et que leurs mémoires soient honorées. Les saladinistes croient en une religion forte et pure où le labeur, la piété et la dévotion sont des éléments primordiaux. L'instinct de sacrifice pour la gloire de Najah est également valorisé. Chaque saladiniste voue son sabre à la gloire de Najah.
  • Nédourvédisme: Ce courant a été instauré par le prophète Nédourvéda. Ce dernier refusa de tuer Sevan l'infidèle c'est pourquoi il fut écarté des textes saladinistes. Néanmoins, il décida de fonder sa propre communauté dont les idées se diffusèrent partout dans le micromonde. Les nédourvédistes considèrent les prophètes comme des éléments divins, remettant ainsi en question le féodalisme en Turcosie. Le nédourvédisme prône la tolérance, l'amour et la paix. Néanmoins, le nédourvédisme juge que des gestes forts peuvent être parfois posés pour faire avancer les desseins de Najah. La destruction amène alors le germe d'une nouveauté. Les nédourvédistes représentent 51% des croyants.

Clergé

  • Cheikh: ou "Grand homme sage" est un vieil homme respecté pour sa connaissance approfondie des us et coutumes halawites et surtout de l'Halawa sacré. Il s'agit d'une distinction honorifique rare et très recherchée. Les cheikh siègent à la Grande Madrasa. Il est le gardien de la foi halawite.
  • Ayatollah: Il est le docteur de l'halawisme qui établit la doctrine de la religion selon les enseignements des prophètes. Il siège à la Grande Madrasa et a le pouvoir d'émettre des fatwas.
  • Imam: Il est celui qui dirige la prière à la mosquée.
  • Ouléma: Il effectue des recherches sur les écrits religieux et enseigne les dogmes de la religion. Il s'agit de la personne de référence théologique.
  • Calife: Il s'agit du plus grand titre de l'halawisme. Le calife est l'héritier des prophètes et le défenseur des croyants.

Piliers

  • 1 - Honorer ses ancêtres
  • 2 - Perpétuer la lignée familiale
  • 3 - Prier Najah au lever et au coucher du soleil
  • 4 - Visiter le Dôme des Cieux une fois dans sa vie
  • 5 - Agir pour la gloire de Najah et de ses prophètes.

Cérémonie

  • 1 - Bénédiction du Dohgum : Lors de la naissance d'un enfant, un djinn ou un démon pourrait essayer de pénétrer le corps du nouveau-né. En conséquence, un clerc ou le chef de la famille ou du clan doit bénir le bébé en l'immergeant partiellement dans l'eau et en confiant son âme à Najah.
  • 2 - Cérémonie du Namaz: C'est la présentation de l'adolescent à la communauté, c'est son entrée dans la famille spirituelle de Najah.
  • 3 - La Svendilia : C'est l'union d'un homme et d'une femme. Selon les saintes écritures, le croyant doit perpétuer son nom et cela passe par le mariage et les enfant nés de cette union. Habituellement la Svendilia est le prétexte à une grande fête de trois jours et trois nuits.
  • 4 - La Hensa : C'est une cérémonie de passation de pouvoir. En effet, c'est par une cérémonie très protocolaire que le bey, le chef de famille, transmet son titre et ses avoirs à son premier descendant.
  • 5 - Prière d'Arylil : Cette prière est récitée par la personne qui va mourir. Par cette prière, elle se repent et se purifie de ses péchés. Les proches du mourant doivent également prononcer cette prière pour recommander l'âme du mourant à Najah. Cette purification faîte, le défunt pourra alors entrer dans les mondes célestes rejoindre ses ancêtres. Celui qui ne fera pas cette prière sera condamné à errer pour toute l'éternité.

Constitution

La Loi des Portes était la loi fondamentale du pays. Selon la légende, cette loi aurait été transmise à Saladin Ier par Najah lui-même. Voulant préserver ces commandements, Saladin II fit graver la loi sur la porte principale de la forteresse d'Ankharna, d'où son nom «des portes».

  • Article premier: L'Empire turcose comprend les contrées et possessions halawites et les provinces privilégiées. Il forme un tout indivisible dont aucune partie ne peut jamais être détachée par quelque motif que ce soit.
  • Article 2: Ankharna est la capitale de l'Empire turcose.
  • Article 3: La souveraineté turcose, qui réunit dans la personne du Souverain le califat suprême de l'halawisme, appartient à l'aîné des princes de la dynastie de Saladin.
  • Article 4: Sa Hautesse le Sultan est, à titre de calife suprême, le protecteur de la religionhalawite. Il est le Souverain de tous les turcoses.
  • Article 5: Sa Hautesse le Sultan est irresponsable ; sa personne est sacrée.
  • Article 6: La liberté des membres de la dynastie impériale, leurs biens personnels, immobiliers et mobiliers, leur liste civile pendant toute leur vie, sont sous la garantie de tous.
  • Article 7: Sa Hautesse le Sultan compte au nombre des ses droits souverains les prérogatives suivantes :
    • Il nomme et révoque les vizirs ;
    • il confère les grades, les fonctions et les insignes de ses ordres ;
    • il donne l'investiture aux chefs des provinces ;
    • il fait frapper la monnaie ; son nom est prononcé dans les mosquées pendant la prière publique ;
    • il conclut les traités avec les puissances ;
    • il déclare la guerre ;
    • il fait la paix ;
    • il commande les armées de terre et de mer ;
    • il ordonne les mouvements militaires ;
    • il fait exécuter les dispositions de la loi des portes ;
    • il fait les règlements d'administration publique ;
    • il remet ou commue les peines prononcées par les kadias ;
    • il convoque et proroge la Meclisis ;
    • il dissout, s'il le juge nécessaire, la Muezzine.
  • Article 8: L'halawisme est la religion de l'État.
  • Article 9: Sa Hautesse le Sultan investit de la charge de grand vizir et de celle de vizir les personnages que sa haute confiance croit devoir y appeler.
  • Article 10: Le pouvoir de légiférer est détenu par le peuple turcose par le biais de la Meclisis.
  • Article 11: La Meclisis se compose de deux Chambres : la Chambre des beys ou Tanzia et la Chambre du peuple, la Muezzine.
  • Article 12: Les membres de la Meclisis sont libres dans l'émission de leurs opinions ou de leurs votes. Aucun d'eux ne peut être lié par des instructions ou promesses ni influencé par des menaces. Il ne peut être poursuivi pour les opinions ou les votes émis par lui au cours des délibérations de la Chambre dont il fait partie.
  • Article 13: La Muezzine est élue au trois mois au suffrage proportionnel. La Muezzine doit élire un Bapkan qui dirigera les débats.
  • Article 14: La Muezzine écrit, débat et vote les lois. Elle vote également les questions de confiance du gouvernement impérial. La Muezzine fixe le budget impérial.
  • Article 15: La Tanzia est l'assemblée des beys et beylerbeys. La fonction de tanzi est hériditaire. Les tanzis doivent être des vassaux du Sultan.
  • Article 16: La Tanzia se réunit à la demande de l'un de ses membres. Elle a pour but d'établir la régence, si le Sultan est mineur et n'est plus apte à diriger. Elle peut également juger les crimes très graves et amender la Loi des Portes et ainsi y apporter des clarifications.
  • Article 17: La justice est exercée par les kadis, au nom du Sultan , par la volonté de Najah.
  • Article 18: Aucune ingérence ne peut être exercée dans les kadias, car les jugements sont rendus au nom de Najah.
  • Article 19: L'administration des provinces aura pour base le principe de la décentralisation.
  • Article 20: Il y aura deux provinces, chacune administrée par un pacha. Ils ne seront redevables qu'au Sultan.
  • Article 21: En cas de constatation de faits ou d'indices de nature à faire prévoir des troubles sur un point du territoire de l'Empire, le gouvernement impérial a le droit d'y proclamer l'état de siège. Les effets de l'état de siège consistent dans la suspension temporaire des lois civiles.
  • Article 22: A Sa Hautesse le Sultan appartient le pouvoir exclusif d'expulser du territoire de l'Empire ceux qui, à la suite d'informations dignes de confiance recueillies par l'administration de la police, sont reconnus comme portant atteinte à la sûreté de l'État.
  • Article 23: L'instruction primaire sera obligatoire pour tous les Turcoses.
  • Article 24: Aucune disposition de la Constitution ne peut, sous quelque prétexte que ce soit, être suspendue ou délaissée.

Institutions

Exécutif

  • Le Sultan constituait le pouvoir suprême en Turcosie. Ses pouvoirs étaient infinis et il n'était redevable envers personne, sinon envers Najah. Il était le chef de l'État turcose et le commandeur des croyants halawites. En tant que souverain, il pouvait rendre justice, nommer les vizirs et commander les armées. En tant que calife, il protègeait la foi halawite à travers l'Archipel.

Construit par Saladin II, le palais du Galata, datait du Ier siècle de l'ère halawite. Le Galata était la résidence des sultans turcoses et était le centre administratif de l'empire. L'organisation architecturale du palais se structurait autour des quatre cours en enfilade, chacune séparée par des portes «inviolables». Le Palais du Galata était, d'après les Turcoses, le palais le plus étendu du micromonde. Il était d'une superficie de 700.000 m2 dont 4 cours encadrées par des centaines de salles, des bibliothèques, de nombreux kiosques, mosquées, jardins, fontaines, et son Harem de 500 chambres ! Aussi, jusqu'à 4000 personnes pouvaient y vivre et travailler en même temps.

Législatif

  • La Meclisis était l'organe législatif de l'Empire. Elle était composée de deux assemblées bien distinctes;
    • La Tanzia: c'était l'assemblée des beys et disposait d'un très grand pouvoir de révision constitutionnelle. Cependant, la Tanzia ne se réunissait que très rarement dû au fait qu'il était très dur de réunir tous les beys;
    • La Muezzine: c'était l'assemblée du peuple. Elle était élue et disposait de l'initiative législative.

Judiciaire

Les Kadias étaient les tribunaux de l'Empire turcose. Ils étaient dirigés par les kadis qui rendaient justice au nom du sultan. Les Kadis étaient les juges des provinces, alors que les kadis asker étaient les juges suprêmes après le sultan.

Politique

Partis politiques

  • Alliance Monarchiste Turcose (AMT): il s'agissait d'une branche dissident de la puissante Ligue Turcose. L'Alliance était un parti d'anciens combattants, de militaires et de fonctionnaires. Leurs buts étaient clairement militaristes et conservateurs.
  • Bloc Halawite Saladiniste (BHS) : c'était un parti traditionaliste issu des mouvances religieuses les plus orthodoxes et conservatrices. Le fief du parti se situait majoritairement dans l'Ambrouz.
  • Ligue Turcose (LT): la Ligue était le plus puissants parti de l'Empire. Longtemps coeur du conservatisme en Turcosie, la Ligue souffrait néanmoins de l'éclatement de la droite turcose. La Ligue était bourgeoise et conservatrice, nouant au gré des convictions, des ententes avec les religieux.
  • Parti Libéral Turcose (PLT) : nouveau parti, le Parti Libéral était l'expression d'une volonté d'ouverture du système despotique de l'Empire.
  • Parti Moderne Turcose (PMT): il s'agissait du deuxième parti politique de l'Empire. Le programme du parti était progressiste et tentait d'orienter la Turcosie vers le progrès.
  • Turcosie Unie (TU): c'était un regroupement de religieux nédourvédisme qui prônaient la tolérance et l'enrichissement spirituelle de la société.
  • Union Populaire (UP): c'était un parti populiste très explosif. L'un de ses chefs fut également le chef de l’éphémère République de Turcosie.

Économie

L'Aspre était la monnaie officielle du pays.

Médias

Le journal La Lumière était un journal lu à travers tout le pays. Site

Diplomatie

La Russlavie et le Noordzeeland ouvrirent des consulats ou des ambassades sur le territoire.

Relations avec la CSH

Le pays n'entretint aucune relation diplomatique avec la CSH. Le CMV retrouva un vieux drapeau turcose et le recréa en février 2018. Le CMV a également tenté de trouver des armoiries. Cependant, sans aucune trace et archive disponible, les héraldistes du CMV ont redessiné des armoiries qui auraient pu être celles de la Turcosie, avec des motifs arabisants et surtout un écusson avec une traverse centrale allant de droite à gauche et non de gauche à droite.

Département Scanthélois Affaires Etrangères

Organisation
Archipel - Ligue des États Modernes - Zone Économique de Libre Échange Nordique - Organisation des Nations de l'Archipel - Grande Alliance
Nations Reconnues
Abalecon - Avaricum - Biéloslavie - Edoran - Francovie - Gwangua - Krassland - Liberistant - Ligue ED - Livadia -

Mézénas - Prya - Russlavie - Skotinos - Transocéanie - Valdisky - Véran - Zollernberg

Pays Sans Activité Reconnus ou Intégrés
Freineubourg - Sri Pātnārāt
Nations Reconnues et Disparues
Aldara - Armara - Athlétia - Belondor - Cité des Glaces - Cocagne - États du Sud - Fantispa - Fradeu - Kolozistan - Libertas -Lienenberg - Locquetas - Maurésie - Métropolibre - Nadür - Nautia - Orion - Pirée - Rileko - Sverige - Syldavie - Ydemos - Ys
Nations non Reconnues
Bangana (Rép.) - Bangana (Roy.) - Belgoge - Eiraen - Mézéee - Sinésie - Sorabe
Nations non Reconnues et Disparues
Aldarnor - Amyria - Anarchland - Angmar - Argentorate - Arsgentyne - Ayala - Azeck - Bhoustani - Bretzelbourg - Bretzelburg - Cözland - Daoude - Deltarie - Edredonie - El Futuro - Eraluse - Eridan - Esialie - Fanz - Gallice - Ghawana - Héalie - Hubanie Maritime - Jaminaica - Kalésie - Katharsys - Kindistan - Krassauerstein - Laurasie - Legoslavie - Madha - Manutoba - Mazambala - Méniro - Mnibet - Néié - Noordzeeland - Norduska - Norvas - Nouvelle-Caucasie - Nyvélia - Ostaria - Panaconda - Persis - Poldévie - Républiques Orionnaises - Sainte-Croix - San Pedro - Sant Eustaquy - Saraland - Siegburg-Helzonie - Silverland - Sud-Ouest Démocratique - Thaurus - Tolpan - Turcosie - Umujo - Verlor - Vladivaïa - Wasteland - Ysiriam
Traités
Aarosia I - Aarosia II & Annexe - Aarosia-Pyedné & Annexe - Arendel - Aldden-Kaora - Allancia - Bergenberg - Bonsecours - Bonsecours II - Brøkinshåvn - Chabot - Cocagne - Dangloyre - Ébur - Elbêröhnit - Golfe de Locquetas - Havnsthor - Helvia - Hudiksvall/ZELEN - Kaïtaïn - Kaora - Krassfürt-am-See - Micropolia - Mont-Pharys - Novosk - Philippeville - Rabat - Scanie - Sorlop - Svetivostok - Travna - Travna II - Wafa - Ydemos
Traités internationaux
Traité de Bonne-Espérance - Charte de la LEM - Traité des Nations - Traité de Talamanca - Traité de Zozolulu - Texte de Veledris - Traité d'Association ZELEN (2019)
Documents de voyage
Passeports scanthélois & frenobourgeois